C'est un geste noble. Touché par le vol de la poussette adaptée du petit Enzo à Rouen, Florian Thauvin a décidé d'en offrir une nouvelle à la famille du garçon de 9 ans atteint du syndrome de San Filippo, qui l'empêche de se déplacer normalement. L’ailier droit de l'OM règlera donc de sa poche la facture qui s'élève à 1.202 euros, précise le site d'informations Paris-Normandie.
Un appel sur les réseaux sociaux. A la suite du vol de la poussette de son fils dans la voiture familiale le 9 juin dernier, Ludivine Guillot, la mère d'Enzo, avait lancé un appel sur Facebook pour aider à retrouver ladite poussette. Très largement partagée sur les réseaux sociaux, la vidéo avait décidé une classe de terminale de la ville de Maronne (où habite Enzo) a organisé une course à pied ouverte à tous au profit de l'association De l'Espoir pour Enzo, et des dons ont afflué de toute la France et même au-delà. Des attentions qui avaient touché la mère de famille.
Une grande mobilisation et l'aide de Florian Thauvin. Mais c'était sans compter ce coup de téléphone, jeudi 14 juin, cinq jours après le vol, Ludivine Guillot reçoit un appel du conseiller à la présidence de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) et directeur du développement et marketing de l’UNFP : "Jérôme Dumois m’a annoncé qu’un joueur de football professionnel voulait offrir une nouvelle poussette à Enzo", explique-t-elle. Pour autant, elle a due attendre encore quelques heures et un nouvel appel de l'UNFP pour connaître le nom de son bienfaiteur : Florian Thauvin. "J'ai fondu en larmes", confie la mère d'Enzo. "De toute façon, cette semaine, je n'ai fait que pleurer. Je remercie vraiment tous les gens qui nous sont venus en aide", ajoute-t-elle.
Car en plus de l'aide inespéré de Florian Thauvin, qui s'est envolé entre temps pour la Russie afin d'y disputer le mondial, les dons vont permettre à la famille Guillot d'acheter une voiture spécialement équipée pour l'handicap d'Enzo. "Nous devons acheter une voiture adaptée au handicap d'Enzo qui pourrait bientôt être en fauteuil roulant coquille", poursuit Ludivine Guillot. Un bel élan de solidarité.