Le GIGN est toujours sur place, 24 heures après que l'homme se soit retranché avec sa fille de trois ans (image d'illustration). 2:02
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Frédéric Michel, édité par Thomas Vichard , modifié à
À Esparron, dans le Var, un homme est toujours retranché dans une maison avec sa fille de trois ans. Cela fait maintenant 24 heures qu'il s'est réfugié dans le domicile de sa mère. Il présente des troubles psychiatriques. Selon les voisins, un problème de garde d'enfants pourrait expliquer ce geste. Les négociations se poursuivent actuellement entre le forcené et les forces de l'ordre.
REPORTAGE

Un homme de 40 ans est retranché depuis maintenant plus de 24 heures au domicile de sa mère, à Esparron, dans le Var. Le GIGN est sur place. Sans tension particulière, les forces de l'ordre prennent leur temps et attendent un coup de fatigue du forcené pour intervenir. Le correspondant d'Europe 1 dans le Var, Frédéric Michel, explique qu'avec la vie d'un enfant en jeu, il n'est pas question d'intervenir en déclenchant un assaut.

Tout a commencé en début d'après-midi, mercredi. La gendarmerie locale est alors appelée par cet homme qui présente des signes de troubles du comportement. Lorsqu'ils arrivent, ils demandent l'intervention des pompiers, inquiets pour la sécurité de l'enfant, afin de prendre en charge le père de famille et d'envisager une admission à l'hôpital. Il sort une première fois du domicile de sa mère, puis en se déplaçant vers le véhicule de secours, l'homme leur fausse compagnie et s'enferme à nouveau dans la maison. Il se saisit alors d'un fusil de chasse et menace les forces de l'ordre, qui parviennent tout de même à extraire la sœur et la mère de l'individu. 

Vers un dénouement en douceur ? 

Pour les habitants de ce village du Haut Var, il s'agirait d'un problème de garde d'enfants. "Je sais que le couple était séparé mais lui je le voyais tous les jours, et toujours avec sa gamine. Il s’en occupait bien, c’est quelqu’un qui est loin d’être idiot, je pense qu’il a pété les plombs. Quand il y a des histoires d’enfants, en général les gens pètent les plombs. J’espère surtout que tout va bien se terminer", témoigne Albertine, une voisine. 

Selon Frédéric Michel, les forces de l'ordre s'adressent au père de 40 ans dans le calme, tout le monde sur place espère un dénouement en douceur.