Un corps sans vie près d'une voiture brûlée à Chevaline, huit ans après la tuerie

chevaline
Un homme a été retrouvé sans vie à Chevaline, en Haute-Savoie. © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Un homme a été retrouvé mort, près d'une voiture calcinée, à Chevaline, en Haute-Savoie, mercredi matin. Quatre personnes avait été assassinées au même endroit, il y a huit ans, presque jour pour jour. 

Le corps sans vie d'un homme a été découvert mercredi matin près d'une voiture calcinée à Chevaline, en Haute-Savoie, théâtre d'une mystérieuse tuerie il y a huit ans, a appris l'AFP d'une source proche de l'enquête. Selon le quotidien régional Le Dauphiné Libéré qui a révélé l'information, le cadavre a été découvert par les pompiers dans la Combe d'Ire, secteur forestier où le quadruple meurtre, resté non élucidé à ce jour, avait eu lieu le 5 septembre 2012. Cette localisation n'a pas été confirmée à l'AFP. Le parquet d'Annecy n'était pas joignable dans l'immédiat pour évoquer l'affaire mais devrait communiquer dans l'après-midi.

A ce stade, les circonstances du décès sont inconnues. Les gendarmes de la compagnie et de la brigade de recherches d'Annecy, de la section de recherches de Chambéry, couvrant Savoie et Haute-Savoie, et des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie sont chargés de l'enquête.

Il y a huit ans, plusieurs personnes tuées par balles

Il y a huit ans presque jour pour jour, Saad al-Hilli, 50 ans, ingénieur britannique d'origine irakienne, sa femme de 47 ans, et sa belle-mère de 74 ans, avaient été tués de plusieurs balles dans leur voiture, sur une petite route forestière proche de Chevaline. Un cycliste de la région, Sylvain Mollier, avait également été tué, probable victime collatérale. L'une des fillettes du couple al-Hilli avait été grièvement blessée tandis que la seconde, cachée sous les jambes de sa mère, s'en était miraculeusement sortie indemne.

"Aucun lien n'est établi (avec la tuerie, NDLR) et il ne faut pas faire de rapprochement trop hâtif (...). Les investigations débutent", a commenté le colonel Nicolas Marsol, patron du groupement de gendarmerie de la Haute-Savoie, cité par le Dauphiné Libéré.