Rixe violente à Saint-Germain-en-Laye : 17 personnes interpellées

Parmi les 17 interpellés, 7 sont mineurs. (Photo d'illustration)
Parmi les 17 interpellés, 7 sont mineurs. (Photo d'illustration) © JEFF PACHOUD / AFP
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avec AFP
La rixe entre bandes rivales avait opposé entre 30 et 60 personnes le 29 juin dernier, et fait sept blessés dont trois en urgence absolue. 

Dix-sept personnes dont sept mineurs soupçonnés d'avoir participé à une violente bagarre entre bandes rivales ayant fait trois blessés graves fin juin à Saint-Germain-en-Laye ont été interpellées mardi dans le département des Yvelines, a-t-on appris de source policière.

La rixe avait opposé entre 30 et 60 personnes, certaines armées de barres de fer et de couteaux, lors de l'ouverture de la fête des Loges dans la forêt de Saint-Germain-en-Laye le 29 juin. Des jeunes du quartier sensible du Bel Air à Saint-Germain mais aussi de Poissy, Sartrouville, Chanteloup-les-Vignes et Les Mureaux se sont affrontés à différentes reprises pendant plusieurs heures dans la soirée. La bagarre a fait sept blessés "dont certains par armes blanches" d'après la police. Deux d'entre eux avaient dû être évacués par hélicoptère et un troisième, blessé au thorax, avait été transporté en urgence absolue vers un hôpital parisien. Tous sont désormais sortis de l'hôpital.

Une centaine de policiers donc procédé à l'interpellation simultanée de tous les suspects

Grâce au "recueil de témoignages", à "l'exploitation du trafic téléphonique" mais surtout à "l'exploitation des enregistrements des systèmes de vidéoprotection" à Saint-Germain, Chanteloup et Poissy, la police a pu identifier formellement 17 individus ayant pris part aux violences. Une centaine de policiers ont donc procédé à l'interpellation simultanée de tous les suspects mardi, qui ont aussitôt été placés en garde à vue dans plusieurs commissariats des Yvelines. Les perquisitions ont permis "la découverte pour nombre d'entre eux de vêtements qu'ils portaient le soir des faits". La plupart ont reconnu "leur présence et leur participation au groupement violent", a fait savoir la police dans un communiqué.

L'enquête, confiée à la Sûreté départementale, se poursuit, a précisé la police.