Trois militaires de Sentinelle en garde à vue après l'agression de joueurs de pétanque

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Les trois agresseurs sont des soldats de l'opération Sentinelle déployés à Paris. © MIGUEL MEDINA / AFP
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Trois militaires de l'opération Sentinelle en permission ont été placés en garde à vue pour avoir agressé des joueurs de pétanque vendredi soir au Jardin des Tuileries, à Paris, alors qu'ils étaient ivres.

Trois militaires de l'opération Sentinelle, déployés à Paris, sont accusés de s'être battus avec deux joueurs de pétanque dans le Jardin des Tuileries vendredi soir. Les trois hommes, qui étaient ivres au moment des faits, ont été placés en garde à vue, rapporte Le Parisien.

À la faveur des températures douces, deux quadragénaires se sont retrouvés au Jardin des Tuileries, dans le 1er arrondissement de Paris, vendredi soir pour disputer une partie de pétanque. Après seulement une demi-heure de jeu, selon Le Parisien, trois jeunes gens, visiblement ivres, ont voulu se joindre à eux. Le ton serait monté entre les cinq homme et l'un des soldats aurait jeté le cochonnet. Un bouliste aurait alors répliqué par des doigts d'honneur, déclenchant une bagarre.

Une violente bagarre

Les jeunes gens, des soldats de l'opération Sentinelle en permission appartenant au 3ème régiment parachutistes d’infanterie de Marine rattachés à la caserne de Carcassonne dans l'Aude, se seraient jetés sur les boulistes et les auraient roué de coups de pieds et de poings.

Les trois militaires, âgés de 25 à 28 ans et qui présentaient eux aussi des griffures et une plaie à la lèvre pour l'un d'entre eux, précise Le Parisien, ont été placés en garde à vue. Une fois au poste, les trois hommes ont été soumis à un test d'alcoolémie qui s'est révélé positif, voire particulièrement élevé. Les boulistes, qui présentent des ecchymoses au visage et sur le corps, ont déposé plainte pour violences volontaires aggravées.

Des menaces de mort sur un gardien de la paix

L'un des porte-parole du gouverneur militaire dont dépendent les soldats a indiqué dimanche au Parisien qu'en plus des sanctions pénales, les trois militaires risquaient d'autres punitions. Car en plus d'être ivres, deux des trois hommes auraient proféré des menaces de mort sur un gardien de la paix lors de leur garde à vue.