Nice : la policière municipale va faire un signalement au procureur pour faux en écriture publique

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avec AFP , modifié à
La chef du Centre de supervision urbain de Nice avait expliqué avoir subi des pressions du cabinet du ministère de l'Intérieur.

La policière municipale, qui accuse l'Intérieur de lui avoir fait subir des pressions pour qu'elle modifie son rapport sur le dispositif de sécurité déployé le 14 juillet à Nice, va faire lundi un signalement auprès du procureur de la République pour "faux en écriture publique", a annoncé dimanche son avocat.

Rédiger un rapport "modifiable". Sandra Bertin, qui dirige le centre de vidéosurveillance de Nice, a réitéré dimanche soir ses accusations - relayées dans un premier temps dans le Journal du dimanche -, auprès de plusieurs médias, puis au cours d'une conférence de presse tenue avec son avocat, Adrien Verrier. 

Sur France 2, Sandra Bertin a assuré qu'un "commissaire de police" disant être envoyé par le ministère présent avec elle dans le centre de vidéosurveillance de la ville et une autre personne disant faire partie du cabinet du ministre, jointe par téléphone, lui avaient notamment demandé "de faire apparaître sur certains endroits des positions de la police nationale" et de rédiger un rapport "modifiable".