Le parquet de Paris ouvre une enquête sur les soldats soupçonnés de sévices physiques en Centrafrique
Cinq militaires sont notamment soupçonnés de "violences volontaires en réunion" dans le cadre de l'opération Sangaris conduite par la France en Centrafrique.
Le parquet de Paris a ouvert la semaine dernière une enquête préliminaire visant des militaires français en Centrafrique, soupçonnés d'avoir passé à tabac deux Centrafricains ou d'avoir laissé faire, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Suspensions. Une enquête préliminaire a été ouverte notamment pour "violences volontaires en réunion" ayant entraîné une incapacité totale de travail de plus de huit jours, "séquestration" et "menaces avec armes".
Le ministère de la Défense a annoncé début juin que des mesures de suspension avaient été prises à l'encontre de cinq militaires de la force française Sangaris en Centrafrique , soupçonnés d'avoir commis ou laissé commettre de graves sévices physiques sur deux ressortissants centrafricains dans un poste de contrôle à Bangui, début 2014.