L'assaillant du commissariat parisien vivait dans un foyer de réfugiés en Allemagne

commissariat Paris 18e
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G.S. avec AFP , modifié à
L'homme avait été abattu jeudi alors qu'il tentait d'attaquer des policiers du commissariat du 18e arrondissement parisien.

L'homme tué jeudi après avoir tenté d'attaquer un commissariat parisien vivait "dans un foyer de demandeurs d'asile" dans l'ouest de l'Allemagne, que la police a perquisitionné samedi, a indiqué la police judiciaire allemande.

Pas d'indice d'autres attaques. "Aucun indice de possibles autres attaques" n'a été trouvé lors de cette perquisition dans ce foyer situé à Recklinghausen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a assuré la police dans un communiqué. Précisant avoir procédé à cette perquisition sur information des autorités françaises, la police judiciaire du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie assure que "les enquêtes se poursuivent" et que les résultats de la perquisition vont encore être examinés en détail.

La police n'a pas précisé si cet homme, dont l'identification était toujours en cours, mais qui a été reconnu par ses proches comme un Tunisien nommé Tarek Belgacem, était enregistré comme demandeur d'asile en Allemagne. Mais une source proche du dossier a indiqué à l'AFP que c'était effectivement le cas.

Ce qui s'était passé au commissariat parisien. Un an jour pour jour après les attentats contre le journal Charlie Hebdo, ayant fait douze morts, l'homme est arrivé en courant vers les policiers en faction devant le commissariat de la Goutte d'Or, un quartier populaire de Paris, en brandissant un hachoir de boucher, et muni d'un dispositif explosif factice.  Il n'a pas répondu aux injonctions de s'arrêter des policiers, qui ont alors ouvert le feu. Une revendication jihadiste incluant une profession de foi en faveur de l'organisation Etat islamique a été retrouvée sur lui, selon les autorités françaises. Une puce allemande pour téléphone portable avait aussi été trouvée en sa possession.