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avec AFP , modifié à
La cousine de la défunte, Laura, a lu devant la presse un texte "au nom de la famille", dans lequel elle demande au coupable "qu'il arrête de nier les faits malgré toutes les preuves accablantes".

La famille de Sophie Le Tan a souhaité que "justice soit faite", samedi à Strasbourg, dix jours après la découverte dans une forêt alsacienne du corps démembré de l'étudiante, qui avait disparu en septembre 2018, et que "le coupable paie pour son crime". "Nous avons besoin de connaître toute la vérité sur la mort de Sophie et de retrouver le reste des ossements afin de pouvoir faire notre deuil", a demandé Laura, une cousine, en lisant devant la presse un texte "au nom de la famille".

Le corps démembré de Sophie Le Tan, une brune de 1,55 m aux yeux foncés, a été découvert par des promeneurs le 23 octobre dans la forêt de Rosheim (Bars-Rhin), à une trentaine de kilomètres de Strasbourg. Etudiante sans histoire, elle avait disparu le 7 septembre 2018, le jour de ses 20 ans, alors qu'elle allait visiter seule un appartement à Schiltigheim, en périphérie de Strasbourg.

"Nous voudrions que le coupable assume ses actes et paie pour son crime"

Il avait déjà condamné pour viols et acquitté au bénéfice du doute pour la disparition à Strasbourg dans les années 1980 d'une jeune femme, dont le corps n'a jamais été retrouvé. "Nous voudrions que le coupable assume ses actes et paie pour son crime. Qu'il arrête de nier les faits malgré toutes les preuves accablantes", a ajouté Laura lors d'une conférence de presse en présence de membres de la famille et de bénévoles de l'association Icared, qui a multiplié les battues citoyennes depuis la disparition de l'étudiante.