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William Molinié / Crédits photo : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
À moins d’un an des Jeux olympiques de Paris 2024, la France sera-t-elle prête ? La question se pose, tant les menaces paraissent se multiplier avec de potentielles actions terroristes, cyber ou criminelles. Et c’est sans compter sur les "anti-JO" qui commencent à s’organiser. Les forces de l'ordre se montrent inquiets.

Le 26 juillet dernier, un collectif a déversé de la peinture rouge sur les anneaux olympiques situés devant l’Hôtel de ville de Paris, symboliquement un an jour pour jour avant la cérémonie d’ouverture. Selon les informations recueillies par Europe 1 ce vendredi, les contestataires comptent infiltrer les réseaux de bénévoles pour parasiter les Jeux.

Des collectifs "anti-JO" vu comme une vraie menace

Les organisateurs des Jeux olympiques comptent recruter 45.000 bénévoles et 300.000 candidatures ont déjà été déposées. Une sélection drastique va donc avoir lieu. D’autant que selon une note de la gendarmerie qu’Europe 1 s’est procurée, les collectifs anti-JO poussent leurs partisans à s’inscrire sur les listes de bénévoles.

Objectif : se désister au dernier moment afin de perturber l’organisation, voire saboter de l’intérieur l’événement en s’infiltrant dans la logistique. Dans un document daté de ce lundi, les gendarmes dressent l’état de la menace pour les JO.

Aucune action terroriste détectée

Si aucune action terroriste n’a pour l’instant été détectée, le passage à l’acte d’un déséquilibré n’est pas exclu. Des attaques cybersimultanées sont très probables. Mais c’est surtout la contestation écologiste-radicale qui semble inquiéter. À l’instar des dégradations qu’il y a eu cet été dans plusieurs golfs. En un an, les gendarmes ont dénombré, dans leur zone, 14 faits de ce type.

Autre point d’attention : si des émeutes urbaines survenaient au même moment, cela impacterait "la réponse capacitaire des forces de sécurité mobilisées" sur les rencontres sportives. Dans tous les cas, "les mouvances contestataires ou criminelles chercheront", écrivent les analystes, "à exploiter la couverture médiatique internationale" pour "promouvoir leurs causes et ternir l’image de la France".