La traque se poursuit ce lundi en Dordogne pour retrouver un ancien militaire lourdement armé, quatre fois condamné pour violences conjugales, et réfugié depuis plus de 24 heures dans une forêt cernée par les forces de l'ordre au Lardin-Saint-Lazare. La gendarmerie a diffusé ce lundi un appel à témoin avec la photo et l'identité de l'ex-militaire armé retranché, le décrivant comme un "individu dangereux, activement recherché par les forces de l'ordre pour tentative d'homicide".
Elle a en effet diffusé sur les réseaux sociaux la photo de Terry Dupin, né le 14 avril 1992, cheveux rasés sur les côtés et longue barbe, avec comme signalement : "1,83, corpulence athlétique, type caucasien, porteur d'une barbe".
— Gendarmerie de la Dordogne (@Gendarmerie_024) May 31, 2021
Le drame a commencé dans la nuit de samedi à dimanche : cet homme déjà condamné pour des violences conjugales sur son ex-compagne, mère de ses trois enfants, s'est présenté au domicile de cette dernière. Après avoir commis des violences sur celle-ci, il a tiré sur son nouveau compagnon, sans l'atteindre, selon la gendarmerie. Après ce différend familial, le forcené de 29 ans a tiré sur les gendarmes avant de se réfugier dans la forêt.
L'ex-militaire, qui a été dans l'armée de 2011 à 2016, et a appartenu au régiment d’infanterie de Brive, dispose "d'une arme de grande chasse, une arme puissante et qui est effectivement une arme dangereuse", avait précisé dimanche à la presse le général André Pétillot, commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle Aquitaine.
Le village toujours confiné
Les 1800 habitants du village doivent pour leur part prendre leur mal en patience. L'école de la commune reste fermée, les transports scolaires interrompus tandis qu'un système de distribution de repas pour les personnes âgées a été organisé.
La maire, Francine Bourra, a précisé que le confinement était maintenu "sans aménagements hormis pour les urgences médicales et les soins et services personnes âgées". "Les barrages ont même été renforcés", a-t-elle affirmé. Autour de la commune les gendarmes fouillent les véhicules, a constaté une journaliste. La Papeterie de Condat, principal employeur de la région avec ses 350 salariés, est à l'arrêt, avec seulement six employés assurant la sécurité du site, selon la maire.