Disparition d'Aurélie Vaquier : son compagnon mis en examen pour "meurtre aggravé"

Aurélie Vaquier
Le corps retrouvé à Bédarieux a été identifié comme étant celui d'Aurélie Vaquier. © Pascal GUYOT / AFP
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avec AFP , modifié à
Identifié comme celui d'Aurélie Vaquier, le cadavre a été découvert mercredi, "dissimulé sous une dalle de béton" grâce notamment à un "chien de recherche" et un "géoradar permettant le sondage des sols et des cloisons". La disparition avait été signalée par le compagnon le 23 février auprès de la gendarmerie de Bédarieux.

Le compagnon d'une femme disparue depuis des semaines et retrouvée mercredi sous une dalle du domicile conjugal à Bédarieux, dans l'Hérault, a été mis en examen et écroué vendredi pour "meurtre aggravé" car commis sur un conjoint, a indiqué le procureur de Béziers.

Plusieurs éléments caractéristiques

Le corps retrouvé a été identifié, mercredi, comme étant celui d'Aurélie Vaquier grâce à plusieurs éléments, notamment "plusieurs tatouages dont un qui portait le nom d'un ancien chat" de la jeune femme, a précisé Raphaël Balland lors d'une conférence de presse, précisant que des analyses génétiques devaient encore être menées. Agé de 39 ans, le compagnon d'Aurélie, 38 ans, avait été placé en garde à vue en fin de matinée, mercredi. Il résidait toujours au domicile du couple.

La disparition avait été signalée par le compagnon le 23 février auprès de la gendarmerie de Bédarieux, plus de trois semaines après que sa compagne ait, selon lui, donné signe de vie pour la dernière fois, le 28 janvier, a rappelé le procureur de la République de Béziers.

Enquête ouverte le 23 février

Selon son compagnon, elle aurait quitté le domicile conjugal sans aucun moyen de paiement ou de locomotion, avec uniquement son téléphone portable et quelques vêtements. Certains proches avaient ensuite reçu un message étrange évoquant le désir de se retirer pour écrire.

Une enquête avait été ouverte le 23 février par le parquet de Béziers "pour disparition inquiétante", puis le 1er mars une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration". Depuis mercredi, le magistrat instructeur est également saisi de faits de meurtre.

En marge des recherches menées par la gendarmerie qui avait notamment lancé un appel à témoignages avec la photo de la disparue aux cheveux bruns et au visage fin, plusieurs battues dans la région de Bédarieux et autour du lac Salagou et une marche avaient été organisées par le cercle familial et amical de la jeune femme. Ses proches, notamment son frère, n'ont jamais cru à un départ volontaire.