Des collèges et des lycées sont victimes de fausses alertes à la bombe (Illustration). 1:27
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William Molinié, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Aline Morcillo / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Les fausses alertes à la bombe se multiplient depuis le début de la semaine dans les collèges et les lycées, en région rouennaise et parisienne principalement. Une vingtaine de faits de ce type ont été recensés par les forces de l’ordre depuis lundi, avec à chaque fois, des modes opératoires différents.

Les établissements scolaires font face à une avalanche de fausses alertes à la bombe. Celles-ci se multiplient depuis le début de la semaine dans les collèges et les lycées, en région rouennaise et parisienne principalement. Une vingtaine de faits de ce type ont été recensés par les forces de l’ordre, avec des modes opératoires différents.

Parfois, il s'agit d'un appel malveillant directement à l’accueil de l’établissement. Dans un autre lycée cette semaine, c'est un mail qui a été envoyé sur la boîte mail du proviseur.

Des levées de doute qui monopolisent les forces de l'ordre

Les menaces enregistrées depuis lundi sont diverses : une bombe déposée dans les toilettes, une tuerie de masse à la Kalashnikov, voire des drones kamikazes. C'est ce qui s'est passé ce mercredi au lycée Paul-Éluard de Saint-Denis. Vers 9 heures, la proviseure adjointe a reçu un mail accompagné de ce message : "Nous allons envoyer des drones explosifs aujourd’hui". Une heure plus tard, les policiers se sont rendus sur le toit du lycée, mais rien de suspect n'a été signalé.

Les levées de doute monopolisent les services de police et de gendarmerie. Les élèves et les personnels des établissements sont évacués ou confinés dans la cour de récréation, ce qui fait perdre une demi-journée de cours.

Systématiquement, une enquête est ouverte. Les policiers tentent de remonter jusqu’à l’origine de ces messages menaçants, et ces derniers jours, plusieurs jeunes ont été interpellés à Saint-Denis et en Seine-Maritime. Jusqu’à présent, aucun élément permet d’indiquer que cette succession de fausses alertes dans les établissements scolaires est coordonnée ou pilotée par un ou plusieurs individus.