Besançon : un corps retrouvé, vraisemblablement celui d'un Serbe disparu en décembre

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L'autopsie a confirmé la thèse d'un homicide (Illustration). © AFP
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Europe 1 avec AFP
Le corps d'un homme a été retrouvé dans une maison désaffectée mercredi au bord du Doubs. Il s'agirait d'un ressortissant serbe disparu depuis fin décembre à Besançon et qui avait quitté son domicile outre-Rhin le 22 décembre, en possession d'une importante somme d'argent, pour acheter un véhicule.

Le corps d'un ressortissant serbe disparu depuis fin décembre à Besançon a vraisemblablement été découvert mercredi dernier dans une maison désaffectée sur les rives du Doubs, une autopsie confirmant la thèse d'un homicide, a indiqué le parquet ce mardi. "Mercredi dernier un corps a été retrouvé dans une maison désaffectée, un ancien moulin au bord du Doubs", a précisé le procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, confirmant une information du quotidien L'Est républicain. 

"L'autopsie a montré que la personne avait subi de violents coups au niveau du crâne qui expliquaient certainement la mort. On n'a pas encore de confirmation génétique qu'il s'agit du disparu, mais les tatouages laissent peu de doutes qu'il s'agit du ressortissant serbe, résidant en Allemagne, disparu depuis le 23 décembre", a poursuivi le procureur.

Des traces de sang du disparu découvertes

Selon des proches qui avaient signalé le 26 décembre sa disparition, il avait quitté son domicile outre-Rhin le 22 décembre, en possession d'une importante somme d'argent, pour acheter un véhicule dans la cité franc-comtoise. L'homme avait fait le trajet avec sa propre voiture, retrouvée par la police à Besançon, dans le quartier de Planoise. Des traces de sang du disparu avaient été découvertes "en quantité significative" dans le coffre, avait expliqué Etienne Manteaux lors d'un point presse fin janvier.

Un mandat d'arrêt européen a été émis à l'encontre d'un Serbe qui a résidé durant quelques jours à Besançon fin décembre, la dernière personne à avoir été vue en compagnie de la victime. Deux femmes, elles aussi d'origine serbe, avaient été incarcérées après avoir été en contact avec le fugitif, soupçonnées d'avoir nettoyé l'appartement qu'il avait occupé à Besançon. Mises en examen pour "modification d'une scène de crime" et "non dénonciation de crime", elles ont depuis été libérées, sans avoir fourni davantage d'éléments aux enquêteurs.