Les agressions ont fait un mort et six blessés dans ce quartier de Villeurbanne. 1:03
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avec Chloé Triomphe et AFP , modifié à
Les faits se sont produits au niveau de la station de métro Laurent Bonnevay. Un suspect a été interpellé par les forces de l'ordre. 

Un homme a tué une personne et en a blessé neuf autres, dont une très gravement, samedi après-midi au niveau du métro Laurent Bonnevay de Villeurbanne. Les faits se sont produits vers 16h30. 

La piste terroriste non retenue pour l'instant 

De premières informations ont fait état de deux auteurs dont un aurait pris la fuite. Mais selon les informations d'Europe 1, l'attaque a été commise par un seul suspect qui a pu être maîtrisé par la police avec l'aide des personnes présentes sur place. L'homme, qui dit être né en Afghanistan, est en garde à vue pour "assassinat et tentative d'assassinats" à Lyon. 

L'arme employée pourrait être une fourchette à barbecue. Le mobile reste très confus et les enquêteurs n'ont pour l'instant pas retenu la piste terroriste. L'enquête a donc été ouverte par le parquet de Lyon et confiée à la police judiciaire, le parquet national antiterroriste n'est pas saisi. Le bilan fait état d'un mort, un jeune homme de 19 ans. 

"J'ai vu beaucoup de sang"

"J'étais dans le métro, les pompiers et la police sont arrivés au courant, ils nous ont demandé si on était blessés", témoigne au micro d'Europe 1 Nina. "Ils nous ont fait sortir du métro, et dans les escaliers, j'ai vu beaucoup de sang. Il y avait énormément de sang. (...) Il y avait un monsieur blessé avec ses trois enfants en bas âge, il avait du sang sur le visage et sur son t-shirt."

Le maire de Lyon, Gérard Collomb, s'est rendu rapidement sur les lieux appelant à "rester très prudent" sur le caractère terroriste ou pas de cette "attaque au couteau", lors d'une brève déclaration à la presse sur place. Par ailleurs, il a affirmé que l'auteur de l'agression visant "des personnes qui attendaient leur bus dans un endroit très fréquenté" et survenue "de manière assez soudaine", avait été "apparemment maîtrisé à la fois par les gens qui étaient là, les services de sécurité des TCL (réseau des transports, ndlr), au moment où il se dirigeait pour s'enfuir vers le métro".

"La @PoliceNationale est mobilisée, sous l'autorité du procureur de la République, pour faire toute la lumière sur l'agression à l'arme blanche survenue à #Villeurbanne. Je suis la situation", a réagi dans un tweet le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner ajoutant que ses "pensées vont aux proches et à la famille du jeune homme qui a perdu la vie".

L'extrême droite dénonce le "laxisme migratoire"

Dans un communiqué, le Conseil Départemental des Mosquées du Rhône a "condamné avec force cet assassinat qui vient de se commettre dans notre Métropole", et dénoncé "la folie mortifère qui habite ceux qui tentent de semer la haine et la violence". A l'extrême droite, la nationalité du suspect ne manquait pas de faire réagir, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, déclarant dans un tweet que "la naïveté et le laxisme de notre politique migratoire menacent gravement la sécurité des Français".

 

"J'apprends que l'auteur de l'attaque au couteau à Villeurbanne est un demandeur d'asile afghan. Combien de temps les Français devront-ils encore supporter le laxisme migratoire du Gouvernement ?", a également réagi dans un tweet le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan.