Affaire Omar Raddad : la justice cherche encore à identifier une trace ADN

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Omar Raddad avait été condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle avant de bénéficier d'une libération conditionnelle en 1998. © MEHDI FEDOUACH / AFP
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avec AFP , modifié à
Malgré des analyses complémentaires, la justice va poursuivre ses investigations pour être sûre à 100%. 

La justice va poursuivre ses investigations pour identifier avec une certitude absolue une personne qui a laissé son ADN sur des pièces à conviction de l'affaire Omar Raddad, au lendemain de résultats d'analyses complémentaires.

Pas encore du 100%. Selon le parquet de Nice, confirmant une information de France Bleu Azurces analyses, confiées à un laboratoire nantais, n'ont permis ni d'infirmer, ni de confirmer à 100% la concordance entre des traces ADN retrouvées et celles d'une personne fichée par la police. Ces traces ADN avaient été découvertes en 2015 sur des scellés. La justice a annoncé le 10 octobre qu'il ne s'agissait pas de celles d'Omar Raddad, jardinier condamné pour la mort en 1991 de Ghislaine Marchal. Le 20 octobre, le procureur annonçait qu'un ADN pouvait correspondre à celui d'une personne fichée, dernier rebondissement dans un feuilleton judiciaire vieux de 25 ans.

Pour être certain que l'ADN retrouvé "matche", c'est à dire corresponde totalement, avec celui de la personne inscrite au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), le parquet doit désormais tenter de retrouver cette dernière, et procéder à de nouvelles analyses.