Cinq suspects ont été arrêtés et mis en examen dans l'affaire du braquage de la banque Milleis. 1:00
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Justin Morin, édité par Manon Bernard
Retournement dans l’affaire du braquage de la banque Milleis. Cinq personnes, soupçonnées d’avoir participé au commando ou de l’avoir aidé ont été arrêtées lundi, puis mises en examen vendredi. Retour sur l'une des plus surprenante attaque sur une banque, en plein jour, sur les Champs-Elysées à Paris. 

En début de semaine, cinq suspects ont été interpellés puis mis en examen dans l’affaire de la banque Milleis, selon LCI. Deux ans plus tôt, ce braquage avait fait grand bruit. Et pour cause : cette agence située sur les Champs-Elysées à Paris avait été attaquée en pleine journée. Une soixantaine de coffre avaient été dévalisés.

Un braquage spectaculaire

Les enquêteurs ont très vite compris qu’ils avaient affaire à des professionnels : tous les individus arrêtés sont liés au milieu du grand banditisme. Ils auraient fait partie du commando ou bien l’aurait aidé. Le plus jeune a 39 ans. Le plus âgé, 57.

Le 22 janvier 2019, quatre hommes cagoulés gantés et armés pénètrent dans l’agence bancaire Milleis. Les bandits séquestrent le directeur en lui mettant une ceinture d’explosif et désactivent tous les systèmes d’alarme. Pour éviter d’être dérangé, ils accrochent une pancarte à l’entrée de la banque sur laquelle il est écrit : "Fermeture exceptionnelle, suite à des problèmes techniques". 

Un butin qui s’élève à plusieurs millions d’euros

Au sous-sol, ils réussissent à percer une soixantaine de coffres forts. Ils volent de l’argent, des bijoux et de l’or. Puis, le commando repart tranquillement à pied après avoir consciencieusement tout nettoyé à la javel. Plusieurs millions d’euros ont ainsi été dérobés. Une vingtaine de clients avait porté plainte.

Après quelques mois d'une investigation discrète, les enquêteurs commencent à remonter aux suspects "grâce, entre autres, à un minutieux travail de téléphonie et de prélèvements scientifiques", indique LCI. L’agence européenne de lutte contre criminalité, Europol, a également participé cette traque extraordinaire : certains suspects ont des avoirs dans d’autres pays que la France.