Un agresseur identifié 15 ans après

  • Copié
avec AFP , modifié à

L'agresseur présumé d'une jeune femme de 19 ans violée et assassinée en 1996 dans l'Oise a été récemment confondu grâce à son ADN mais l'homme s'est suicidé en mars après avoir tué sa femme dont il venait de se séparer, a révélé mercredi le parquet de Senlis.

Quinze ans après le meurtre sauvage d'Angélique Dumetz, dont le corps lardé de coups de couteau avait été retrouvé par un promeneur en forêt de Compiègne le 13 décembre 1996, les enquêteurs de la Police judiciaire de Creil affirment avoir mis un nom sur son violeur et meurtrier présumé. L'homme est un maçon de 52 ans, originaire du Cap-Vert, qui s'est donné la mort en se jetant dans un étang le 8 mars dernier entre Chevrières et Longueil-Sainte-Marie dans l'Oise. Le cadavre de son ex-femme avait ensuite été retrouvé calciné dans un buisson à Chevrières. Quelques jours auparavant, il avait été convoqué par les gendarmes suite à une plainte de son ex-femme pour violences et soumis à un prélèvement ADN.

Comparée aux données du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), son empreinte génétique s'est révélée identique à celle relevée sur le corps d'Angélique Dumetz, disparue dans la nuit du 12 au 13 décembre 1996, après une soirée en discothèque. En dépit du décès du meurtrier présumé de la jeune femme, l'enquête va se poursuivre afin de "déterminer les circonstances du crime, savoir comment les faits se sont déroulés et quels liens ont pu exister entre l'auteur et sa victime, et si d'autres auteurs ont participé à l'agression", a précisé Chantal Berger, procureure de la République de Senlis, lors d'une conférence de presse.