Un Rémois interpellé grâce au FBI

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Le suspect, dont l'ordinateur regorgeait d'images pédopornographiques, a été mis en examen.

Interpellé grâce au FBI. A la suite d'une enquête initiée par les services secrets américains, le service régional de la police judiciaire de Reims (SRPJ) a interpellé récemment un jeune homme de 27 ans. Selon L'Union, l'homme échangeait des milliers d'images pédopornographiques sur Internet. Le suspect avait été repéré en mai 2012 par le FBI qui pistait à l'époque des internautes soupçonnés de stocker des images pédopornographiques.

Les enquêteurs français prennent le relai. Le jeune homme français figurait parmi les plus actifs de ce réseau d'internautes. Les cyber-policiers américains ont donc décidé de transférer son dossier aux enquêteurs français, indique encore le quotidien régional. L'Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) de Nanterre décide alors en début d'année de confier l'affaire au parquet de Reims.

Il se faisait passer pour une fillette. Le SRPJ se charge alors de l'enquête. La police judiciaire découvre que l'homme a déjà été condamné en 2008 à deux ans et six mois de prison dont un an et cinq mois avec sursis pour agressions sexuelles sur enfants de moins de 15 ans. Lors de la perquisition, les enquêteurs découvrent plus de 20.000 images à caractère pédopornographique stockées méticuleusement sur l'ordinateur du jeune homme. En épluchant ses connexions Internet, les enquêteurs apprennent que le suspect se faisait passer pour une fillette de 10 ans pour tchatter avec des internautes similaires à lui.

Il assure vouloir lutter contre la pédopornographie. En garde à vue, le Rémois a expliqué aux enquêteurs qu'il tentait depuis sa sortie de prison de démasquer les pédophiles qui sévissent sur Internet. Une version qui n'a pas convaincu les policiers. Le suspect a donc été déféré vendredi dernier devant le parquet de Reims avant d'être mis en examen pour "enregistrement, détention et diffusion d'images à caractère pédopornographique". Placé sous contrôle judiciaire, il a été remis en liberté. Le parquet a fait appel de cette décision.