Saint-Aignan : le conducteur se rend

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Miguel Duquenet, le cousin du gitan tué lors du contrôle, conteste la version de la la police.

Le conducteur de la voiture impliquée dans un contrôle routier à l'origine des violences de Saint-Aignan, s'est rendu jeudi au palais de justice de Blois pour donner sa version des faits. Miguel Duquenet, cousin du jeune gitan tué lors du contrôle, attend désormais de la justice qu'elle fasse son boulot".

"Aucune sommation"

Miguel Duquenet nie avoir forcé un barrage de gendarmerie, le soir du drame. La justice a estimé que le gendarme qui a utilisé son arme de service était en légitime défense puisque le véhicule avait refusé de s'arrêter et fonçait sur son collègue. "A aucun moment ils ne m’ont fait signe de m’arrêter", a-t-il assuré au micro d’Europe 1.

Deux enquêtes

Deux informations judiciaires ont été ouvertes mercredi soir. La première vise Luigi Duquenet. Elle porte sur le "vol en réunion, refus d'obtempérer, tentative d'homicide volontaire sur trois gendarmes et non assistance à personne en danger".

La deuxième, ouverte pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner", vise le gendarme auteur du coup de feu qui lui a coûté la vie.