L'agent de la communauté urbaine de Lyon qui s'est immolé jeudi devant son lieu de travail et dont l'état est toujours critique avait lancé une chaise et un cendrier sur un supérieur en novembre dernier, faits pour lesquels il devait être sanctionné, et avait menacé de se suicider en juin, a-t-on appris auprès du Grand Lyon.
Lors d'un stage qu'il suivait en juin sur le contrôle du stress, cet agent de maîtrise de 47 ans avait exprimé la possibilité de mettre fin à ses jours en raison de la procédure disciplinaire dont il était l'objet, a-t-on appris de source syndicale et auprès de la direction.
Mais ses propos n'avaient été communiqués que jeudi à la direction du Grand Lyon, après que l'agent s'est aspergé d'essence et y a mis le feu à Vénissieux (Rhône) devant le service propreté où il travaillait, a relaté Pierre Crédoz, vice-président chargé des ressources humaines.