Il poignarde toute sa famille

© GOOGLE MAP
  • Copié
Frédéric Frangeul avec agences , modifié à
Un salarié de PSA, atteint de troubles psychiatriques, a tué son fils avant de se suicider.

Le drame a eu lieu mercredi en milieu de journée dans une barre d'immeuble HLM de Woippy, près de Metz. Un homme atteint de troubles psychiatriques a provoqué un bain de sang en agressant sa famille à l'arme blanche. Agé de 46 ans, ce salarié de PSA Peugeot Citroën a tué son fils aîné de 11 ans et grièvement blessé son fils cadet de 8 ans et sa mère, avant de se suicider.

La mère des enfants, âgée de 38 ans, se trouvait sur son lieu de travail lors du drame. Elle a été prise en charge par une cellule médico-psychologique avant d'être entendue par les enquêteurs.

L’enfant a succombé avant d’arriver à l’hôpital

Les secours ont été prévenus mercredi peu après 13 heures par des voisins chez qui les enfants s'étaient réfugiés, tandis que leur grand-mère était restée, blessée, au domicile familial. Tous ont été poignardés, notamment dans le bas-ventre et au thorax.

"Le père de famille présentait lui-aussi des blessures par arme blanche", a indiqué Clarisse Taron, la vice-procureure de Metz, qui n'a pas donné de précision sur le pronostic vital des blessés. "Le père et le fils aîné étaient encore vivants lorsque les secours sont intervenus, mais ils ont succombé avant d'avoir pu être transportés à l'hôpital", a précisé la magistrate. Le couple n'avait pas d'autres enfants.

Des troubles psychiatriques lourds

Salarié d'une usine PSA de Trémery, en Moselle, le père souffrait de troubles psychiatriques lourds depuis son enfance et était en arrêt de travail depuis plusieurs jours. La mère "a indiqué que son mari n'était pas bien depuis longtemps, mais nous ne connaissons pas les causes de ce geste: aucun mot n'a été retrouvé", a ajouté la magistrate.

Une enquête a été ouverte par la brigade criminelle de Metz, alors que des autopsies doivent avoir lieu dans les prochains jours. Les enquêteurs ont trouvé un couteau qui semble être l'arme du crime, selon le parquet. D'après des voisins interrogés par la presse locale, la famille n'avait jamais fait parler d'elle.