Il défenestre un chat : un an de prison avec sursis

Un chat (photo d'illustration)
Un chat (photo d'illustration)
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avec AFP , modifié à
JUSTICE - Un habitant de Calais a été condamné mercredi à un an de prison avec sursis, pour avoir tué le chat de sa compagne, en le jetant du huitième.

Il avait jeté le chat de sa compagne après une violente dispute. Un habitant de Calais, âgé de 30 ans, a été condamné mercredi à un an de prison avec sursis, pour avoir tué le chat de sa compagne, en le jetant du huitième étage. Le prévenu a également été condamné, par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer, à effectuer 105 heures de travail d'intérêt général et à une obligation de soins. Le jeune homme, qui a désormais "interdiction définitive de détenir un animal", devra par ailleurs indemniser les sept associations de défense des animaux à hauteur de 6.300 euros

Un différend avec sa compagne. Les faits remontent au 13 avril 2014. Au cours d'une soirée arrosée, le prévenu reproche à l'un de ses deux amis présents d'avoir fait des avances à sa compagne. Un différend éclate mais la situation s'apaise au départ des deux amis en question. Mais ce n'est qu'un répit : le lendemain, au petit matin, le prévenu lance un pot de fleurs par la fenêtre puis, dans la foulée, un des deux chats de l'appartement, celui de sa compagne.

"J'ai pris le premier chat qui passait". Interrogé à de nombreuses reprises par le président du tribunal sur le "pourquoi" de son geste, le prévenu a répondu qu'il était "énervé". "Pourquoi un chat plutôt qu'un autre ? Pourquoi ce comportement, alors même que le chat appartient à votre petite amie ?", a interrogé le président du tribunal. "J'ai pris le premier chat qui passait", a répondu le prévenu, incapable semble-t-il d'expliquer véritablement son geste.

Un homme "handicapé" mais inséré socialement. L'homme, qui ne sait pas lire ni écrire correctement, présente un bégaiement prononcé et, pour cela, bénéficie des droits liés au statut d'adulte handicapé. Il est toutefois inséré socialement et professionnellement, bénéficiant d'un emploi encadré dans le domaine des espaces verts.

Émoi après l'affaire de Marseille. Cette affaire avait suscité un vif émoi dans la région, quelques mois après la condamnation à Marseille à un an de prison ferme d'un homme, après la diffusion de vidéos sur internet le montrant jetant un chat en l'air à plusieurs reprises.

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