EN DIRECT - Tirs à Paris : la piste de l'auteur unique privilégiée

Le suspect avant son arrivée dans les locaux de Libération.
Le suspect avant son arrivée dans les locaux de Libération. © EUROPE1
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et avec Fannie Rascle, Guillaume Biet, Alain Acco, Jean-Sébastien Soldaïniet agences , modifié à
Il est soupçonné d'avoir ouvert le feu à Libération et à la Défense, et d'être venu armé à BFMTV vendredi.

L'ESSENTIEL :

• Une chasse à l'homme est engagée pour retrouver l'homme soupçonné d'avoir tiré sur un photographe à Libération, puis d'avoir ouvert le feu à la Défense

• Les enquêteurs pensent que c'est le même homme qui est venu armé à BFMTV vendredi

• Le suspect est armé et "dangereux", selon les enquêteurs

•  Après s'être concentrées sur le quartier des Champs-Élysées, où sa trace se perd, les recherches se poursuivent dans toute la capitale

• Un appel à témoins a été lancé, photos à l'appui

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22h00. Un fusil, deux balles : la réponse de Libération. Au lendemain de la grave blessure par balle de l'un de ses assistant photographe par un homme armé d'un fusil, le quotidien Libération répond mardi pour une Une sobre. "Il a sorti un fusil et a tiré, deux fois", le témoignage de G. l'un des employés du journal qui a été témoin de la scène.

20h45. Le photographe blessé toujours entre la vie et la mort. Extérieur à Libération, il était venu pour une séance photo pour le supplément magazine Next. Il a été hospitalisé à La Pitié-Salpêtrière et son pronostic vital reste engagé.

17h46. L'appel de Hollande depuis Israël. Le président français a affirmé lundi que la priorité était "d'arrêter celui qui a tenté de tuer et qui peut tuer encore". "La seule instruction qui vaille est celle que j'ai donnée au ministre de l'Intérieur et à toutes les forces de sécurité : d'interpeller, d'arrêter ce tireur, pour qu'il ne puisse nuire à quiconque d'autre", a-t-il dit. La priorité est "d'arrêter celui qui menace la vie, qui a tenté de tuer et qui peut demain, tout à l'heure, tuer encore", a ajouté le chef de l'Etat.

Les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne recherchent "un homme de type européen âgé de 35 à 45 ans, d'une taille d'1m70 à 1m80 aux cheveux poivre et sel avec, s'il en est toujours porteur, une barbe de deux ou trois jours", susceptible d'avoir porté une "veste trois-quarts kaki", "un pull vert et une doudoune portée sans manches", ainsi que des basket vertes à semelles blanches. Un numéro vert (0800 00 27 08) et une adresse mail (pppj-appelatemoins@interieur.gouv.fr) ont été mis en place.

C'est ce qu'a déclaré le Procureur de la République de Paris, François Molins, lundi lors d'un point presse en mettant en avant les "similitudes" entre les "quatre affaires" (homme armé à BFMTV, tirs à Libération, tirs à la Défense, prise d’otage jusqu’aux Champs-Elysées).

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© CAPTURE i>télé

16h44.

Voici le suspect avant son arrivée dans les locaux de Libération :

Le suspect avant son arrivée à Libération.

© EUROPE1

Les images du suspect correspondent à celles de l'agresseur qui avait fait irruption dans les locaux de BFMTV vendredi :

Le suspect dans les locaux de BFMTV

© EUROPE1

Un autre cliché du suspect pris vendredi alors qu'il était dans le métro.

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16h00 : Un signalement à la maison de la radio. A la suite d'un signalement suspect dans les parkings de la maison ronde, l'accès aux locaux de Radio France a été bloqué lundi après-midi. Un mail a même été envoyé à l'ensemble des salariés de Radio France. L'alerte a été levée au bout de deux heures mais des policiers en gilets pare-balles surveillent encore tous les accès. Les enquêteurs ont confié à Europe1 qu'ils recevaient de nombreux appels pour signaler le suspect à différents endroits de Paris.

15h35 : "il y avait du sang partout". Libé a mis en ligne, sur sa page Facebook, le témoignage de Lionel, un de ses salariés, qui a prodigué les premiers secours au photographe visé "à bout portant". 

14h58 : une photo du suspect. Un journaliste de M6 a capturé une photo du signalement communiqué aux enquêteurs. On distingue une silhouette avec une casquette.

14h00 : le trajet du tireur. Du 3ème arrondissement de Paris à la Défense, avant de revenir dans Paris, visualisez le trajet du suspect :

13h45 : tension sur les Champs-Elysées. Alors que la trace du suspect se perd avenue George V, dans le 8ème arrondissement de Paris, à proximité des Champs-Elysées, les policiers qui quadrillent la zone ont déjà arrêté plusieurs suspects avant de les relâcher. "J'ai vu deux personnes se faire interpeller sur le trottoir sous la menace d'un Taser ou de l'arme de service des policiers. Leurs sacs ont été vérifiés, il n'y avait rien dedans. Donc ils ont été relâchés aussitôt. C'est pour vous dire la tension qui règne ici", a raconté le reporter d'Europe 1, Guillaume Biet, sur les Champs-Elysées.

13h15 : le signalement du suspect. L'individu recherché, selon l'automobiliste qui a été pris en otage, est un homme de 40-45 ans, vêtu d’une parka kaki, d'un jean clair, d’un béret ou d’une casquette. Il porte un sac de sport noir en bandoulière. Il a une fusil à pompe en sa possession et au moins une grenade. D'après les informations d'Europe 1, le tireur utilise des cartouches Brenneke, de calibre 12. Ces munitions sont utilisées pour la chasse, notamment au sanglier.

L'homme se déplace désormais à pied. Un très important dispositif policier a été déployé dans le quartier. Un hélicoptère survolait la zone vers 13 heures.

13h10 : le lien avec l'incident à BFMTV. Les policiers parisiens sont désormais quasiment convaincus que c'est le même homme qui a menacé d'une arme le rédacteur en chef de BFM TV la semaine dernière. Une source proche de l'enquête assure que les images de vidéosurveillance montrent que les images du suspect enregistrées vendredi à BFM correspondent à celles de Libération. 

12h50 : une prise d'otage de quelques minutes. Un automobiliste a assuré avoir été pris en otage dans sa voiture à la Défense. Il a été contraint de conduire son agresseur près des Champs-Elysées, avant d'être relâché. Selon les informations d'Europe 1, le conducteur a déposé le tireur devant l'hôtel George V, sur l'avenue du même nom, dans le 8ème arrondissement.

11h40 : des tirs à la Défense. Plusieurs coups de feu ont été entendus au pied du siège de la Société Générale, à la Défense. Une source policière indique qu'un homme a "tiré trois coups de feu", visant "les vitres de la tour". Il serait ensuite parti "dans la cité Pablo-Picasso de Nanterre". "Il ne visait pas forcément quelqu'un. Il a tiré un nouveau coup en l'air et il a eu une vitre. Au premier coup de feu, les gens étaient abasourdis, au deuxième il y a eu un mouvement de panique. Ensuite, il est descendu dans des escaliers qui donnaient sur la rue", a détaillé un témoin.

11h25 : des policiers devant les médias parisiens. La préfecture de police de Paris a déployé un dispositif de sécurité supplémentaire devant les sièges des médias nationaux. Une patrouille constituée de deux policiers était ainsi stationnée devant les locaux d'Europe 1 aux alentours de 11h30, comme le montre cette photo prise par Nicolas Poincaré.

10h15 : un blessé grave à Libé. Un photographe a été grièvement blessé après avoir reçu deux balles, dans le thorax et l'abdomen, lundi vers 10h15, alors qu'il se trouvait dans le hall du quotidien Libération. Son pronostic vital est engagé. "L'individu n'a rien dit et est reparti comme il était venu", a indiqué une source policière, citée par Libération. Des "impacts de chevrotine" sont visibles, notamment au plafond, a indiqué Fabrice Rousselot, le directeur de la rédaction de Libération, sur Europe 1.