Publicité
Publicité

Attentats : quatre complices présumés de Coulibaly mis en examen

Marc-Antoine Bindler avec AFP - Mis à jour le . 1 min
© Capture Itélé

Les quatre complices présumés d'Amedy Coulibaly ont été mis en examen mercredi pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle".

L'enquête sur les complicités dont a pu bénéficier Amedy Coulibaly suit son cours. Mercredi, les quatre complices présumés du preneur d'otage du cours de Vincennes ont été mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle". Tous ont été écroués. Trois d'entre eux "en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet". Un autre a fait objet d'une ordonnance d'incarcération provisoire dans l'attente" de passer devant un magistrat spécialisé "en fin de semaine", a détaillé le procureur de Paris, François Molins, mercredi.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Port et détention d'armes. Selon le procureur, les enquêteurs ont déterminé que trois des mis en examen s'étaient rendus à plusieurs reprises dans des armureries de la petite couronne parisienne pour "acheter du matériel", notamment des gilets tactiques et des bombes lacrymogènes. Les quatre mis en examen, Willy P., Christope R., Tonino G. et Michaël A. sont poursuivis pour association de malfaiteurs en lien avec "une entreprise terroriste en vue de commettre des crimes d'atteinte aux personnes". L'un d'entre eux est également mis en examen pour "détention et port ou transport d'armes" de catégorie A et B. Aucun n'est mis en examen pour complicité d'assassinat.

>> LIRE AUSSI - Attentats : que sait-on sur l'éventuel complice de Coulibaly ?

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

L'enquête sur les Kouachi est plus ardue. Une partie de l'équipement mentionné a été retrouvé à Gentilly, dans le Val-de-Marne, dans une planque d'Amedy Coulibaly. "Force est de constater qu'à ce jour les investigations ont essentiellement progressé sur ce que j'appellerais le volet Coulibaly et non sur le volet des frères Kouachi ", a ajouté le procureur, prédisant des "mois, voire des années" d'investigations.