La mère d'Agnès, cette collégienne violée et assassinée la semaine dernière en Haute-Loire par un lycéen, a confié mardi à l'AFP sa fatigue de voir "la tournure politicienne" prise par son drame. "Tout ça a pris la tournure la plus politicienne, qui ne nous intéresse pas, qui nous dépasse", a déclaré à l'AFP Paola Marin, d'une voix lasse.
Le gouvernement a réfuté mardi toute exploitation politique de l'assassinat d'Agnès, défendant sa décision de légiférer à la suite de "dysfonctionnements" dans le suivi du jeune homme, déjà poursuivi pour viol dans le Gard.
Mme Marin a par ailleurs insisté sur le fait que les obsèques de sa fille, dont la date n'est pas encore précisée, seraient strictement privées.
"Les copines de ma fille sont les bienvenues. Mais pas les journalistes", a-t-elle ajouté, appelant les médias à ne pas tenter de savoir quand et où se tiendraient les obsèques.