2 Françaises arrêtées dans les Caraïbes

Deux Françaises âgées de 20 et 21 ans ont été interpellés sur cette île des Caraïbes avec deux kilos de cocaïne dans leurs bagages.
Deux Françaises âgées de 20 et 21 ans ont été interpellés sur cette île des Caraïbes avec deux kilos de cocaïne dans leurs bagages. © Reuters
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Guillaume Biet avec Frédéric Frangeul , modifié à
Elles avaient deux kilos de cocaïne dans leurs bagages au moment d’embarquer pour Paris.

Leur histoire rappelle étrangement celle survenue à deux autres Françaises en République dominicaine en 2008. Sarah et Mariama, deux jeunes femmes âgées de 20 et 21 ans, ont été interpellées sur cette île des Caraïbes avec deux kilos de cocaïne dans leurs bagages. Elles sont incarcérées depuis 18 jours.

2 kilos de cocaïne dans leurs bagages

Pour les deux jeunes filles, les vacances se sont brutalement terminées à l’aéroport d’El Catey, avant même d’embarquer sur le vol charter 036 à destination de Paris. Dans les bagages de ces touristes, les douaniers de l’île des Caraïbes ont mis la main sur une grosse quantité de cocaïne. Aussitôt, leurs passeports et leurs billets d’avion ont été confisqués.

Les deux Françaises ont été interrogées par la police puis présentées à un juge. Celui-ci a décidé de les mettre en prison. Pour les enquêteurs, il s’agit maintenant de savoir si Sarah et Mariama font partie d’un réseau ou bien si elles ont rencontré durant leur séjour un trafiquant qui les aurait convaincues de transporter de la drogue. Cette technique est très fréquente en République dominicaine où les autorités punissent très sévèrement le trafic de stupéfiants.

En 2008, une histoire similaire

Il y a quatre ans, deux autres Françaises avaient vécu une histoire similaire. Elles s’appelaient Céline et Sarah et six kilos de poudre avaient été retrouvés dans leurs bagages. S’en était suivie une condamnation à huit ans de prison. La diplomatie française avait dû redoubler d’efforts, jusqu’à une intervention de Carla Bruni, pour que les deux jeunes femmes soient finalement graciées après 18 mois de détention.

Depuis cette affaire, une convention a été signée entre la République dominicaine et la France, pour que les ressortissants français condamnés sur place puissent être transférés dans l’Hexagone pour y purger leur peine.