C'est grâce à un bracelet avec rubis et camées, qu’aurait porté Marie-Antoinette, que l'entreprise familiale Mellerio s'est notamment fait un nom et une réputation dans le monde de la joaillerie. Mais l'entreprise lancée dès 1515 a dû batailler pour se maintenir à flot à travers les siècles. Dans le 8e épisode de "Marques de Famille", le podcast d'Europe 1 Studio, en partenariat avec Harmonie Mutuelle, Elisabeth Assayag vous raconte l'histoire de ce joaillier de luxe en compagnie de Laure-Isabelle Mellerio, la présidente et directrice artistique de Mellerio.
Il faudrait des jours et des jours pour faire la liste de tous les clients de Mellerio. Le joaillier français, dont l'histoire démarre dès 1515 dans le royaume de France, peut se targuer d'avoir vu ses créations portées par la princesse de Monaco, la reine d'Espagne, Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon Bonaparte mais également par l'une des reines de France les plus célèbres : Marie-Antoinette. Dans le huitième épisode de "Marques de Famille ", le nouveau podcast d'Europe 1 Studio en partenariat avec Harmonie Mutuelle, Elisabeth Assayag raconte l'histoire de cette entreprise familiale, la plus ancienne maison de joaillerie au monde. La co-présentatrice de La France Bouge sur Europe 1 prolonge ensuite le récit en donnant la parole à Laure-Isabelle Mellerio, la présidente et directrice artistique de Mellerio.
Comment le nom Mellerio a-t-il traversé quatre siècles d’une Histoire si tumultueuse ? Comment cette famille a-t-elle réussi à préserver et à moderniser son savoir-faire unique ? Et sur quelles valeurs s’appuie-t-elle aujourd’hui pour faire face à une crise comme celle du coronavirus ?
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Pour Laure-Isabelle Mellerio, être une entreprise familiale avec une histoire si forte est en tout cas un véritable atout pour affronter la crise. "Dans notre histoire, nous avons connu d'autres fermetures, des révolutions, des crises. Donc, on a une vision à long terme. Cela nous donne du recul", précise-t-elle. "Alors j'essaie de faire attention à ce que les employés traversent cette crise le mieux possible. Ma porte est toujours ouverte et j'essaie, dans la mesure du possible, d'accéder à leurs désirs, mais surtout des aménagements de temps. C'est vraiment une maison. C'est très familial et on a des rapports très directs".
Selon elle, le "capital humain" est d'ailleurs au centre de son entreprise. "Notre force, c'est notre savoir-faire. C'est la main de l'homme. Mais on met aussi beaucoup d'humain dans nos rapports. On reçoit nos clients de façon très personnalisée, on fait beaucoup de sur-mesure. Il faut prendre le temps d'écouter le client, de voir ce qu'il veut et de s'adapter le mieux possible à sa demande. Ça crée aussi des amitiés. On a vraiment des liens humains particuliers dans notre maison qui ne peuvent plus exister dans d'autres grandes maisons appartenant à des groupes".
