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Chaque jour dans la matinale de Dimitri Pavlenko, un éditorialiste vient au micro d'Europe 1 mettre la lumière sur un sujet de son choix. Ce mardi, Louis de Raguenel s’attarde sur la réaction de la Nupes face à l'interdiction de l'abaya dans les établissements scolaires.

On s’était quittés hier au son des "Lacs du Connemara", les fins de soirée, avec la polémique de Juliette Armanet contre Michel Sardou.

Réponse élégante, qui ne manque pas de panache, pas vraiment rancunier Michel Sardou sur Europe1, chez Pascal Praud. Le débat est clos.

Mais une polémique en chasse toujours une autre.

Le sujet qui enflamme le débat : Abaya. 

Tremblement de  terre à la Nupes. On pense aux heures sombres de notre histoire et à la dictature. Vous vous souvenez du député insoumis Thomas Porte, qui avait, on va dire, assez peu de retenue, en postant une photo de lui, le pied sur un ballon à l'effigie du ministre du Travail pendant la réforme des retraites ? On l’écoute, c’était sur  BFM TV.

Le plus surprenant, c’est la réaction des féministes de gauche, comme Clémentine Autain qui sort les grands arguments « C’est anticonstitutionnel…. Contraire aux principes fondateurs de la laïcité». Etrangement, aucune allusion à toutes les femmes opprimées dans le monde musulman qui se battent contre ce « bout de tissu », qui ne serait donc qu’un phénomène de mode.

Bref, entre  Adrien Quatennens qui a « la boule au ventre » pour la rentrée et Jean-Luc Mélenchon qui appelle à la « paix civile », on aurait presque l’impression que la Nupes parle  plus de sa propre rentrée politique, que de la rentrée des classes sans abayas. Mais il y en a toujours un qui dénote à gauche, un peu différent des autres. D’ailleurs, la droite l’aime bien.

Il s’agit de Fabien Roussel, le patron du parti communiste ?

Bien joué, on l’écoute, c’était sur Sud Radio. 

Pour terminer, on n’a pas encore parlé d’Emmanuel Macron.

Devant les ambassadeurs hier, il a promis de faire court :[ « la  difficulté de ces discours est double et elle s’accroit chaque année pour votre serviteur. D’abord il est évident que les discours sont trop longs et à mesure qu’on les relit, on s’aperçoit qu’on ne  parle pas de telle ou telle région ». Pour un discours court, c’était réussi : 1h54 pour les ambassadeurs. Au moins, cette fois, aucune région du monde n’a été oubliée.