Un prof brûle les copies du bac de ses élèves, le slip de bain revient à la mode et la marque Volvic accusée de pomper trop d'eau

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Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

La carte de France de la sécheresse est une carte coupée en deux. Globalement, une moitié nord bien arrosée ce printemps et une moitié sud en déficit quand elle n’est pas en alerte sécheresse.

Voilà qui amène des tensions sur le partage de la ressource en eau et singulièrement à Volvic, dans le Puy-de-Dôme, célèbre pour son eau minérale. À Volvic, Danone est montré du doigt. Danone exploite la société des eaux de Volvic. Or, les défenseurs de l’environnement reproche à la multinationale de pomper trop d’eau pour remplir ses bouteilles de trop puiser dans les nappes phréatiques d’un département où les restrictions sont déjà nombreuses qu’on parle de l’arrosage du jardin ou du remplissage de la piscine.

Des associations locales alertent sur les débits historiquement bas pour cette période de l’année. Une de ses porte-parole y voit une responsabilité de Danone. “D’un côté, dit-elle, l’Etat demande aux habitants de faire des efforts et de l’autre, on a 350 camions remplis de bouteilles d’eau de Volvic qui sortent chaque jour de l’usine”.

Pour être en ligne avec les restrictions imposées à tous, il faudrait selon ces mêmes associations que Danone divise ses prélèvements par deux ou par trois.

Pour sa défense, l’industriel rappelle d’une part, que les restrictions d’eau ne s’appliquent pas au secteur de l’eau minérale et que d’autre part, Danone a malgré tout décidé de baisser spontanément de 5% sa production, pendant toute la durée de l’arrêté préfectoral de restriction.

Il reste qu’une étude est en cours, pour déterminer si oui ou non les forages de Volvic ont un impact sur l’environnement… les conclusions ne seront pas connues avant l’année prochaine.

En attendant, cette question qui agite le Puy-de-Dôme en temps de sécheresse.

“Volvic pompe-t-elle trop d’eau?”, c’est à lire dans Aujourd’hui en France.

 

Pressing Dimitri Vernet 

Entre le stress avant les épreuves et la joie ou les pleurs, lors des résultats du bac, c'est bien souvent un moment marquant de notre jeunesse.

Le Parisien ce matin raconte une histoire qui risque de laisser un souvenir du Baccalauréat bien particulier à des élèves de la capitale.

Les terminales du lycée professionnel Maria Deraismes (dans le 17ieme arrondissement de Paris) ont vu leur professeur d'anglais bruler leurs copies devant eux, devant l'établissement.

Ce professeur d’anglais, sous contrat, a mis le feu à la soixantaine de copies de ses élèves.

Pourquoi ?

Parce il y'a quelques semaines, mi-avril, lors de l'épreuve du Bac d'anglais, il a divulgué le sujet en avance à ses élèves, l'a préparé avec eux. Sauf que l'information a fuité et le sujet a donc été changé à la dernière minute.

Un changement qui a conduit ses élèves à l'échec. Selon lui, sur l’ensemble des copies, seules sept étaient au niveau d'un bac Pro.

Cet évènement n'est pas resté sans conséquence puisque ce professeur à été suspendu dans la foulée, il est interdit de reprendre du service.

Et c'est donc a ce moment là qu'il a décidé de bruler les copies de ses élèves pour "les épargner de cette mauvaise note".

Bon il est désormais, sous contrôle judicaire et sera jugé en octobre prochain.

Les élèves, de leur côté, ont perdu leur copie. Puisque cette épreuve de langue fait partie des contrôles en cours de formation et les écrits ne sont donc pas scannées, comme ceux des épreuves du baccalauréat général.

Mais ils ne vont pas rester sans note puisque le rectorat de Paris a indiqué qu'ils auront une nouvelle épreuve dans les semaines à venir.

Un enseignant brûle des copies du bac de ses élèves devant leur lycée, c'est un article à retrouver dans le Parisien ce matin.

Pressing Ombline Roche

Voilà un débat qui divise la population, en France (moins en Italie) : à la plage, vous êtes plus caleçon ou slip de bain ?

Breaking news ! le slip de bain est à nouveau en odeur de sainteté, nous apprend Le Figaro ce matin ! Il avait disparu au profit des shorts, des boxers voire des longs caleçons jusqu’aux genoux façon surfer.

Traditionnellement porté par les quadras, les quinquas, ayant grandi dans les années 70 et 80… l’homme mûr, accompli quoi ! eh bien le jeune en général tord le nez devant ce bout de tissu qui rappelle forcément Christian Clavier alias Jérôme dans les Bronzés ou Patrick bien sûr ! Franck Dubosc dans Camping.

Limité aux piscines où il est obligatoire, cantonné à la pratique sportive, il n’y a donc qu’en Italie où il est régulièrement porté en bord de mer. Mais ça c’était avant ! Le slip de bain est un accessoire de mode comme un autre… et la mode, vous le savez ça change, ça tourne, ça revient… le slip sur la plage, aussi ! Et il revient fortement aidé par l’engouement que connaissent les salles de sport. Car le slip minimaliste, comme le bikini pour nous autres… eh bien pour le porter il faut pouvoir (savoir !) l’assumer ! Et aujourd’hui, il va de pair donc avec un abonnement pour lever de la fonte et courir sur un tapis !

Saviez-vous que 43 % des jeunes hommes entre 16 et 25 ans soulèvent des haltères en France, nous dit Le Figaro ! Et après tant d’efforts dépensés tout au long de l’année, l’Apollon des années 2020 entend bien l’afficher sur le sable. Dresse code ?! Peau luisante, lunettes fumées et le triangle de tissu fait de lycra et d’élasthanne. Un philosophe interrogé par le quotidien explique « il faut mettre en valeur son corps. Le maillot de bain permet son érotisation en valorisant les attributs de la virilité ».

Slip de Bain, nouvelle vague c’est dans Le Figaro