Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.
Une petite révolution en vue sur les autoroutes, c’est le début de la fin des barrières de péage, c'est à lire dans le Parisien. Ces barrières qui vous ralentissent et qui provoquent d’énormes bouchons à l’heure des grands départs sont vouées à être remplacées par des portiques. Vous serez flashé ou bippé et vous pourrez passer sans vous arrêter.
Un nouveau chantier a commencé sur l’A13 entre Paris et Caen où les travaux vont s’étaler jusqu’en 2027.
Dans moins de cinq ans, vous devriez donc pouvoir rouler pendant 210 km “en flux libre”, comme disent les professionnels de l’autoroute, c’est-à-dire sans arrêt au péage, entre Paris et la Normandie.
Ça va changer, parce qu’aujourd’hui, il faut s’arrêter cinq fois sur ce trajet, pour régler son droit de passage.
En 2027, fini les cabines de péage, fini les contorsions au volant, vitre ouverte, pour atteindre la fente du lecteur de carte bleue.
Des portiques installés au-dessus des voies scanneront votre plaque d’immatriculation.
Et après il faudra payer, vous aurez trois jours pour le faire sur le site internet de la société d’autoroute, peut-être dans les bars-tabacs, ce n’est pas encore fixé. Si vous êtes déjà abonné avec un badge, rien ne change, paiement automatique.
Le chantier de l’autoroute Paris-Caen n’est pas le premier du genre en France. Le premier tronçon d’autoroute en flux libre a été inauguré l’année dernière sur l’A79, entre l’Allier et la Saône-et-Loire.
“Entre Paris et Caen, les barrières de péage prêtes à sauter”, c’est ce matin dans le Parisien.
Un article dans Aujourd'hui en France sur le possible retour de la consigne !
Cette pratique qui consiste à ramener son emballage au magasin contre de l'argent, très répandue en France des années 60 à 90, pourrait bien refaire son apparition dans l'Hexagone. En tout cas les dernières informations vont dans ce sens, puisque deux plus grands fabricants de verre français ont signé un accord pour mettre sur le marché des bouteilles et bocaux standards.
Qu'est-ce que cela veut dire concrètement ?
Que les industriels vont avoir à leur disposition une trentaine d'emballages standards en verre pour commercialiser leurs produits, leur permettant de délaisser, s'ils le souhaitent, leurs emballages en plastiques à usage unique encore trop répandus en France.
Aujourd'hui, on estime que seulement 1 à 2% des emballages sont réutilisables. C'est peu et c'est pour cela que Citeo, l'éco-organisme en charge de la fin de vie des emballages, a présenté cet accord des deux géants de la filière du verre pour inciter l'industrie agroalimentaire à utiliser ses emballages réutilisables en verre consigné.
Alors même si pour le moment certaines entreprises sont réticentes, elles ne vont pas vraiment avoir le choix !
Puisque dans le cadre de la loi anti-gaspillage, les emballages plastiques à usage unique c'est terminé en 2040. Elles vont donc devoir se mettre au réutilisable et pourquoi pas saisir cette perche tendu par les verriers qui ont pour objectif de mettre ces nouveaux emballages consignés dans les rayons d'ici fin 2023 ou début 2024.
Le retour de la consigne en France ? C'est un encart à retrouver dans Aujourd'hui en France ce matin.
Ça sort au cinéma aujourd’hui ! "L’exorciste du Vatican" avec Russell Crowe, titre alléchant ! Exorciste + Vatican, c'est le succès assuré ! Encore un film sur l’exorcisme, c’est la question que pose Le Figaro ce matin.
Qu’est ce qui nous fascine autant ?
Ce cinéma de genre, c’est William Friedkin qui en est le père, avec le film culte "L’Exorciste" dont on célèbre cette année le 50e anniversaire. Succès mondial hallucinant en 1973, ce qui en fait un « repère fondamental dans l’histoire du cinéma fantastique » selon un historien du cinéma Laurent Aknin, interrogé par le quotidien. À l’époque c’est la fin des films de vampires, dit-il. La mise en scène d’un exorciste est le symbole du renouveau avec ses effets spéciaux, ses maquillages, sa musique !
Et puis l’exorciste, c’est un personnage mystérieux incarné par des stars hollywoodiennes. Russell Crowe aujourd’hui, mais aussi Anthony Hopkins dans "Le Rite" en 2011.
C’est encore Laurent Aknin qui le relève si on est habitué aux créatures imaginaires, Loup-garou ou zombies pour les films qui parlent d’exorcisme, il y a toujours cette mention inscrite au début « inspiré de faits réels ». Ce genre interroge les notions de bien et de Mal. Dien existe-t-il ? Et le diable alors ? On se plonge finalement dans les mystères de la foi.
Pourquoi diable l’exorciste fascine-t-il toujours autant au cinéma ? dans le Figaro.
