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Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour. 

 

Pressing Alexandre Le Mer

Les pompiers vont être particulièrement sollicités cet été encore, avec la multiplication des feux de forêt. Or, il est une catégorie d’entre eux, et pas des moindres, qui commence à se faire rare, ce sont les pompiers volontaires. Ils représentent la grande majorité des pompiers de France, quasiment 80% des effectifs. Le problème, c’est que les effectifs sont en train de fondre.

De 230.000 pompiers volontaires dans les années 90, on est passé à moins de 200.000 aujourd’hui.

Le Figaro essaie ce matin de comprendre pourquoi. La difficulté ce n’est pas de recruter, si l’on en croit le patron de la Fédération des sapeurs-pompiers, lui-même volontaire. La difficulté, c’est de les fidéliser. Un tiers des pompiers volontaires lâchent l’affaire dans les cinq ans. Pourquoi ? Souvent à cause du fossé entre l’image qu’on se fait de la mission, l’uniforme, l’héroïsme et la réalité du quotidien. Les incendies finalement, c’est 6% des interventions. Le reste, c’est du secours aux personnes.

La deuxième surprise pour un pompier volontaire, qui a donc un métier à côté. C’est le temps que ça prend… S’engager pour une caserne, c’est chronophage, et de plus en plus d’ailleurs, puisqu’il y a de moins en moins de volontaires. Quand la vie de famille commence à en pâtir, les pompiers démissionnent.

Mais s’il y a bien une raison qui fera partir ou rester à la caserne, c’est l’ambiance. Et comme partout, il arrive qu’elle soit très mauvaise. Le bon management c’est un métier, et visiblement tous les commandants n’y sont pas formés.

Comment fidéliser les pompiers volontaires pour en avoir 250.000, c’est l’objectif pour 2027. La barre est haute mais c’est important. Certaines casernes ne sont composées que de volontaires, y compris le commandant.

 

Pressing Ombline Roche 

Alors que de nombreux mouvements féministes fleurissent un peu partout dans le monde, faisant la promotion de la solidarité entre les femmes, l’éloge de la sororité, l’importance de soutenir ses pairs... Pendant ce temps, la concurrence des femmes ne cesse d’être entretenue par les médias, et les réseaux sociaux ! 

Les beautés rivales, titre Madame Figaro !

Comprenez bien ! Vous ne verrez pas deux personnalités se crêper le chignon en direct sur le plateau d’une émission de télévision. Vous verrez, en revanche, des fans se faire la guerre et des Unes de journaux people avec, vous savez, un éclair symbolisé entre le portrait des deux prétendues adversaires.

L’exemple qui fait l’actualité à Hollywood, c’est la querelle entre la mannequin Hailey Bieber, compagne du chanteur Justin Bieber, et la chanteuse Selena Gomez… ex de Justin Bieber. Alors oui ce ne sont pas les meilleures amies du monde. Et pourtant Selena Gomez s’est sentie obligée d’intervenir auprès de ses fans après que sa pire rivale a reçu des menaces de mort. Pendant ce temps, la presse se délecte de ces simili combats de boue et les lectrices en raffolent écrit Madame Figaro « ça nous rappelle avec nostalgie (ou pas) nos années collèges ».

Un sororicide en règle dont ont déjà fait les frais :

- Jennifer Aniston et Angelina Jolie, qui se disputaient le cœur de Brad Pitt

- Meghan Markle accusé de faire pleurer Kate Middelton

- Vanessa Paradis et Amber Heard

On ne connait pas personnellement ces jeunes femmes, ce ne sont pas nos amies. a ne nous empêche pas de prendre parti et de jubiler quand la femme bafouée est vengée par la séparation des amants.

Esprit de sororité, es-tu là ? C’est dans Madame Figaro.