Le vaccin contre le cancer n'est plus un fantasme, les week-ends prolongés plus bénéfiques que les vacances et trop de bruit dans les salles de classe

5:55
  • Copié
, modifié à

Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

La pollution sonore n’est pas l’apanage de la rue, nos petits écoliers y sont aussi confrontés tous les jours dans leur salle de classe.

C’est dans l’édition du soir de Ouest France et sur le site du journal.

À l’école, le niveau sonore est complètement hors des clous… ce n’est pas seulement une question de confort pour les oreilles.

Le bruit a des conséquences sur la santé comme l'augmentation du stress, de l’irritabilité et même, de la pression sanguine. Les agences sanitaires en sont de plus en plus conscientes et la réduction du bruit dans les bâtiments devient un enjeu de santé publique.

À l’école particulièrement, puisqu’une salle de classe bruyante va avoir un impact sur le parcours scolaire des enfants. Ne serait-ce parce qu’on n’entend plus ce que dit le maître ou la maîtresse.

Les enfants, rappelle Ouest France, ont aussi beaucoup plus de difficultés à séparer les bruits, quand ils se mélangent. Les conversations, la sonnerie de la récré ou la voix du professeur, tout cela se mélange. En fait, les enfants sont incapables de sélectionner le bon signal et d'écouter ce que dit le professeur.

Des recherches sont en cours pour évaluer l’impact de cette réalité sur l’échec scolaire.

Dans une salle de classe vide, on devrait mesurer 35 décibels, pendant des activités d’apprentissage, 50 décibels.

La réalité, c’est que lorsque des mesures sont faites, on est souvent au-dessus de ces valeurs.

Pas étonnant que le soir, après la classe, vous retrouviez vos enfants dans un état d’énervement parfois avancé.

“Le niveau sonore des écoles dépasse les bornes”, c’est dans Ouest France

 

Pressing Ombline Roche

Voilà une semaine que l’école a repris ! Et pour beaucoup d’entre nous, en ce 12 septembre, les vacances semblent très loin désormais. Et les prochaines semblent à des années lumières. En général on aime particulièrement les congés payés pendant la période estivale. Des vacances longues, deux, trois ou quatre semaines ! ce qui nous donne l’impression de faire une vraie pause. Eh bien c’est de la poudre aux yeux !

Une étude américaine relayée par le magazine en ligne Slate nous assure que partir en week-end prolongé plusieurs fois dans l'année est bien plus bénéfique que prendre de longues vacances.

Dites-vous que quitter son travail pendant une durée trop longue est une source de stress… vous vous dites que vous imposez une charge supplémentaire sur les collègues, vous craignez de passer à côté d’un avancement. Partir trop longtemps du bureau nous force, en plus, à travailler sur son lieu de vacances. Parfois par nécessité, parfois pour déculpabiliser.

Et puis ! si planifier un voyage procure un bonheur instantané, une poussée de joie, elle est de courte durée. 

Pour ressentir les bienfaits des vacances, mieux vaut donc les raccourcir… et les multiplier ! Les scientifiques américains, nous dit slate.fr, conseillent de s'accorder des escapades de quelques jours tout au long de l'année. Effectuer plusieurs petites pauses chaque année permet de multiplier les phases de bien-être.

Donc en résumé, ne soyez pas nostalgique de vos interminables vacances d’été. Ce n'est pas la durée des vacances qui comptent, ce sont ce que vous en faites, les activités !

Plus qu’à organiser votre prochain long weekend. C’est à lire sur le site slate.fr