Deux communes lorraines se battent pour récupérer leur forêt, le succès de Columbo et la triche à l'examen du Code de la route

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Pressing Alexandre Le Mer

Ce jeudi matin dans le Figaro, on apprend que la Sécurité routière prépare un plan contre la triche à l’examen du Code de la route. Elle a explosé depuis que les centres d’examen ont été privatisés en 2016.

Tout y passe, le Figaro dresse la liste de la gruge. Des surveillants véreux, des auto-écoles complices, des “bons plans” qui s’échangent sur les réseaux sociaux.

D’après les syndicats d’inspecteurs du permis, quatre candidats sur 10 "achètent" l’examen du code. Pour la Sécurité routière c’est très exagéré, ça veut dire en tout cas que beaucoup de conducteurs vont sur la route sans connaître le code.

"Achètent", ça veut dire qu’on paye pour avoir le code sans l’apprendre ?

Comme ce jeune homme, qui explique qu’il a payé un surveillant 2.000 euros. Pendant l’examen, son complice venait contrôler ses réponses, et si elles étaient fausses, il répondait à sa place.

Dans certains cas, vous avez même des candidats qui ne prennent même plus la peine de se déplacer. Ils sont inscrits à un centre d’examen fantôme qui n’existe pas. La fraude se pratique à grande échelle. Des centres d’examen, pourtant agréés, en font tout un business. Et on s’échange les bonnes adresses sous le manteau.

Que propose la Sécurité routière pour empêcher la triche ?

On n’a pas encore le détail de ces mesures, elles seront bientôt dévoilées. Ça va dans le sens d’un renforcement de la réglementation des centres d’examen. Pour l’instant, la Sécurité routière compte sur une procédure contradictoire pour confondre les tricheurs. Ils sont entendus et quand les faits sont là, leur code est annulé. Mais c’est évidemment très lourd et on ne prend pas le problème à la racine pour mettre fin à ce commerce illégal, parce que c’est devenu un commerce, pour acheter l’examen du code.

Pressing Ombline Roche

Il est l’un des personnages les plus iconiques de la télévision, dont la popularité depuis 1971 ne s’est jamais démentie : Columbo.

Le magazine Le Point revient sur l’extraordinaire destin du lieutenant de la brigade criminelle de Los Angeles. Le lieutenant Columbo et la voix de son doubleur français Serge Sauvion.

Comment un personnage avec un imper froissé, qui cache un costume rose saumon, toujours le même, un cigare inexorablement accroché à sa main droite, au bord d’une Peugeot toute cabossée est devenu l’un des policiers de fiction les plus célèbres au monde ?! Pour tout ça en fait. Colombo c’est Peter Falk et son regard rieur qui improvise des scènes, des dialogues, il surjoue la naïveté. De l’humour à chaque épisode et pas de violence !

À la base de chaque histoire, il ne faut pas oublier qu’un meurtre a été commis !

Oui et paradoxalement c’est secondaire. Parce qu'imaginez une seconde la séance de brainstorming des créateurs ! « On va faire une série policière… on verra le meurtre, on connaitra l’auteur et le mobile dès les premières minutes ! »

Une série policière sans suspens en somme et ça a marché tout de suite.

Oui. Parce que l’idée est géniale ! on se délecte de la manière dont ce lieutenant qui ne paye pas de mine va cheminer « le sel sera de voir Columbo à l’œuvre » écrit Le Point. Il fait tomber les criminels qui restent invariablement des « puissants » des stars du cinéma, de la chanson, des dirigeants et incarné par des guests de Johnny Cash à Faye Dunaway mais qui, à aucun moment, ne lui font de l’ombre.

La série ressort en coffret pour Noël avec l’intégralité des épisodes restaurés.

"Columbo : l’inspecteur n’a pas pris une ride", sur lepoint.fr