Les ventes de vêtements chauds sauvent ce début de saison, la revue Cerveau & Psycho, le 11 novembre et Léonard Cohen

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marguerite Lefebvre font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

Les chauffages ont été rallumés il y a une quinzaine de jours : il commence à faire froid ce qui rend heureux les commerçants car ça fait plusieurs années que l'automne est doux.

La vente de vêtements chaud est-elle en train de sauver ce début de saison ?
 
C'est simple, la météo est le meilleur baromètre d'une journée me disait un gérant d'une enseigne.
Quand c’est le début de l'automne et que le thermomètre tourne autour de 5-10 degrés, on sait que la journée sera bonne.
Et c’est ce qui s'est passé ! Que ce soit sur internet ou dans les magasins physiques, les ventes de vêtements d'hiver ou de chaussures chaudes ont bondi ces derniers jours.
Sur le web, sur PriceMinister, on a enregistré une hausse de plus de 200% de ventes de parka et plus 10% de ventes de bottines.
Même constat sur Sarenza, les ventes de chaussons, bottes fourrées et bottes de pluie ont doublé en 15 jours par rapport à l’année dernière, même époque.

Donc les ventes en ligne marchent fort mais les magasins se sont-ils remplis ?

Oui. D’abord les commerçants ne cessent de proposer des promotions depuis les vacances de la Toussaint. Vous avez peut être reçus des cartons d’invitations ou encore des SMS pour vous inviter à venir dépenser chez eux. Et ça a marché. Grâce aux promos et au froid, octobre reprend des couleurs.
En septembre, les commerces de centre-ville ont connu des reculs compris entre moins 10 et moins 25%.
On a eu un bon mois d’octobre en particulier grâce aux magasins pour enfants qui s’en sortent le mieux.
Novembre prend la même direction pour le plus grand bonheur des commerçants.
 
Donc vêtements et chaussures, la météo a-t-elle un impact sur l'économie ?
 
Complétement ! 70 % des activités sont météosensibles.
Une vague de froid peut doper les ventes de vêtements chauds mais aussi limiter les ventes d’eau minérale et augmenter la fréquentation dans les cinémas.
À l’inverse, une brusque montée de la température voit bondir les ventes de bière et ça va jusqu’aux crèmes à épiler.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Le Livre du jour est aujourd’hui une revue comme tous les vendredis. Cette semaine, c’est Cerveau & Psycho.

Avec le numéro de novembre de Cerveau & Psycho qui parle de notre psychisme, des neurosciences et de notions très compliquées… Mais on comprend toujours tout ! Ils sont maîtres dans l’art de simplifier.

Et ce mois-ci, quels sont les sujets abordés ?

Il y en a beaucoup, comme chaque mois. Mais un sujet a retenu particulièrement mon attention : Les politiques sont-ils des psychopathes ? C’est l’étude d’un chercheur de l’université d’Oxford. Et la réponse, malheureusement, est oui… Pour certains. Il a passé certains leaders politiques dans le tamis de son test de psychopathie. Alors, Hitler, à votre avis ??? On s’en doutait un peu. Mais juste derrière lui arrive Winston Churchill, très bien placé ! Alors, en psychologie, le psychopathe n’est pas forcément un tueur en série assoiffé de sang. C’est une personnalité, pour aller vite, dénuéede peur, de pitié, d’empathie, doté en revanche d’une forte confiance en soi et d’un certain charisme.  Autant de qualité pour réussir en politique.

Et après Churchill ?

Des présidents américains, avec en tête : JFK. Suivi de Bill Clinton…  Le chercheur s’est évidemment intéressé aux candidats à la présidentielle américaine… Et devinez qui arrive en tête ?

Trump ?

Bravo ! Effectivement, il est loin devant. D’ailleurs Cerveau & Psycho présente une autre étude consacré au 45e président américain. C’est Bruno Humbeeck, un chercheur belge cette fois, qui s’y est intéressé. La conclusion est assez édifiante. On constate "des parallèles troublants avec celui d’un primate dominant et dangereux". Il faudra lire dans le détail pour comprendre comment on en arrive à ce constat. Bon. Et puis, rien à voir, vous saure aussi ce qu’il se passe dans la tête d’un chien quand on lui parle ou pourquoi il faut se méfier des 1ères impressions !

Marguerite Lefebvre pour la presse quotidienne régionale

À la Une de beaucoup de nos quotidiens régionaux : le 11 novembre.

"La der des ders, si près si loin" titre Libération Champagne qui revient sur cette guerre, sur le quotidien des soldats et des habitants de Troyes, la première ville derrière la ligne de front.

"Les soldats, ces héros, ces Athlètes" rappelle L'ardennais. Le quotidien raconte que pour occuper leurs longues journées, les poilus s'organisaient pour la plupart des sessions de musculation, d'entrainement physique. "L'activité : cet anti-cafard", peut-on lire dans le journal.

"La première guerre mondiale c'était il y a 100 ans. Quel avenir pour le 11 novembre ?" se demande se demande le Télégramme. Dans quelques années, comment continuer les commémorations après la mort des derniers survivants... Plusieurs chercheurs se penchent sur la question.

La relève est assurée affirme quant à elle la Voix du Nord qui a suivi des jeunes de 15, 20 et 30 ans, passionnés de la première guerre mondiale, qui participent toute l'année à des reconstitutions et qui font vivre, à leur manière, le souvenir de 14-18.

La personnalité du jour, ils sont deux sans-abris à Nantes et bientôt en face du Pape.

Oui et c'est Ouest France qui nous raconte l'incroyable week-end que s'apprêtent à vivre Christian et Jean-Michel. Depuis plusieurs années, ils vivent tous les deux dans les rues de Nantes, des années de galère et de débrouille.

Deux sans abris remplis de fierté aujourd'hui. Ils sont en ce moment à Rome sur invitation du pape François pour trois jours. Avec d'autres personnes en situation s'exclusion venus de 22 pays, ils vont participer à une sorte de pèlerinage. Une parenthèse dans leur quotidien qui ravit Jean-Michel, lui qui se dit chrétien "comme-ci, comme-ça"

Une fierté aussi pour Christian qui sera le porte-parole de la délégation française en quelques sorte. C'est lui qui va s'exprimer devant le Pape François, lui serrer la main. Son mot est déjà prêt, écrit sur un papier plié en quatre dans sa poche, mais tenu bien secret pour l'instant.