Le marché des apéritifs, Jusqu’au bout d'Alexandra Oliva et la politique

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

L'apéro est un moment très français. Ce mardi, le syndicat des apperitifs à croquer présente ses chiffres et ses nouveautés.

Les apéritifs marchent fort, notamment les assortiments de biscuits apéritifs, avec une augmentation de 29,7% en 2016 pour les crackers ou les bretzels. Les amandes connaissent également une belle envolée avec plus 15,4% en un an, tout comme les noisettes.
L'offre est de plus en plus variée et les rayons des supermarchés sur ce segment sont plus important puisqu’il existe plus de 250 références dans les rayons.
Pourtant même si nous adorons le moment de l'apéro nous restons très raisonnables, on prend moins d’un apéritif par semaine.
Les chips sont toujours aussi appréciées mais comme nous sommes dans la tendance du bien manger et de prendre soin de soi, la chips est consommée avec modération, on préfère désormais l’amande et la tomate cerise.

Pourtant c'est un moment très convivial !

Le moment de l'apéritif c'est le moment de la relâche, on n'est plus tout à fait au travail et pas encore à la maison.
C'est ce moment "entre parenthèse" qui crée le lien entre les uns et les autres.
Vous trouvez de plus en plus de cafés et restaurants qui ont leur offre dédiée au moment de l'apéritif.
Et si c'est à la maison pour les plus jeunes, c'est un moment convivial et moins cher que celui de recevoir pour un dîner plus classique avec entrée, plat et dessert. D'ailleurs, pour les 18-29 ans, l'apéritif représente un temps pour discuter et refaire le monde.
Certaines start up surfent sur cette tendance de l'apéro comme My Apero lancée par deux jeunes âgés de 21 ans. Pour moins de 15 euros, votre apéritif est organisé sur mesure. L'application offre la possibilité de se faire des amis car l'apéro du voisin est géolocalisé. Il existe encore Happy Yours qui propose des bons produits d'apéritifs au rayon frais comme le tarama, le tsatziki ou les sardines provençales.

 

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Jusqu’au bout d’ Alexandra Oliva chez Kero

Inscription à un jeu de télé-réalité.

Un jeu dont les règles sont expliquées dans ce livre : Jusqu’au bout, chez Kero, signé Alexandra Oliva. Un jeu pas comme les autres. Il s’agit un livre qui fait un peu peur. Alors, au début, ça ressemble un peu à Koh Lanta, c’est un jeu d’aventure et de survie. Sauf que là, ce n’est pas une île déserte, mais un coin paumé et sauvage dans le nord des États-Unis.

Et les candidats ? Quel est le but du jeu ?

Survivre ! Le gagnant recevra un million de dollars. Mais ils ont d’ailleurs été prévenus d’entrée. Il s’agit du jeu télé le plus éprouvant physiquement et psychologiquement. Ils sont 12, tous très stéréotypés. C’est fait exprès. Ils sont tellement catalogués qu’on les appelle par le métier. Il y a Serveuse par exemple, Charpentière, Zoo, Rancho, Traqueur, Docteur ou Air force qui est un militaire. Petit à petit on découvre leur vie, mais aussi bien sûr leur aventure sous l’œil des caméras planquées un peu partout. Et eux découvrent qu’on ne leur avait pas menti. Ils crèvent de faim et de soif. Parfois même, ils se demandent s’ils sont encore dans le jeu ou si tout est vraiment parti en vrille.

Mais ils peuvent abandonner ?

Normalement, oui. Pour ça, il leur suffit de prononcer ces mots : Ad tenebras dedi. "Je me rends à la nuit", en latin. Mais la nuit, les ténèbres, ils les connaissent pendant le jeu. La production va loin, trop loin même. Le jeu s’appelle Dans les bois mais il change de nom en cours de route et devient Dans le noir. Et puis, on a les commentaires sur les réseaux sociaux sur l’émission. Au début, ça rigole, ça critique et ça cancane, mais petit à petit, plus personne ne rigole. Alexandra Oliva interroge bien sûr les excès du sensationnalisme télévisuel, mais aussi notre capacité à survivre.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, évidemment, la politique !

Avec ces cartes qui s'affichent dans la plupart de vos journaux. La France aux couleurs de ses différentes partis, ça donne la fracture dans le Télégramme. Et un clivage souligné dans Ouest France par le politologue Jérôme Fourquet. Dans le Grand Ouest, la nuance est nette entre ville et périphérie. Avec des agglomérations comme Rennes, Nantes ou Angers, hermétiques au vote FN et des campagnes, notamment dans le Morbihan et les Côtes d'Armor qui concentrent une grande partie de l'industrie agroalimentaire en difficulté, où le parti de Marine Le Pen progresse. Carte politique et nouvelle donne économique plus que jamais intimement liées.

Et dans la perspective du second tour, Nord Éclair s'intéresse ce matin au choix difficile des électeurs de Mélenchon. À Lille, notamment, le candidat de la France Insoumise est arrivé en tête. Et les électeurs aujourd'hui s'interrogent, c'est "l'improbable choix" pour la Voix du Nord.

Elle n'affiche pas non plus clairement sa préférence. Interview de Nadine Morano dans l'Est Républicain ce matin. La députée européenne qui regrette le soutien de François Fillon à Emmanuel Macron et dénonce aussi le programme de l'ancien Premier Ministre-candidat "qui nous a fait plonger" dit-elle. Ainsi que son obstination à se maintenir..

La personnalité du jour, veut faire des échecs une réussite.

Car les échecs sont devenus officiellement cette année une option au bac. Autant dire que ça peut rapporter des points. Pour une option, ça faire jusqu'à 20 points. Et David, qui a eu cinq et six en Français, mise bel et bien sur la discipline. Cet élève du lycée Joffre de Montpellier témoigne ce matin dans Aujourd'hui en France. Il a passé l'épreuve hier. Un oral de 15 minutes pour balayer l'histoire des échecs, leur actualité et les données de jeu.