La fête du Beaujolais nouveau, Les plus beaux endroits pour courir de Mathieu Le Maux et Nicolas Gardon, et dans l'espace avec Thomas Pesquet

7:38
  • Copié
SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

Elisabeth Assayag pour la consommation

Nous sommes le troisième jeudi du mois de novembre, c’est donc la sortie du Beaujolais nouveau, un évènement commercial majeur depuis 1951.

Ça marche encore ?

Il faut être clair, il se vend aujourd'hui deux fois moins de Beaujolais nouveau qu’il y a 10 ans.
Les ventes reculent chaque année et les experts tablent sur une baisse de 5% cette année. Alors oui, nous ne sommes plus dans la folie des années 80 et ce qui a changé par rapport aux années précédentes, c’est que les vignerons aiment évoquer plusieurs Beaujolais nouveaux. On parle désormais des Beaujolais et non plus d'un seul.

N’est-ce pas seulement une fête commerciale ?

Ça a été une fête trop commerciale, selon un patron d’une enseigne de la grande distribution.
Le problème, c’est que la qualité n'y était pas. Produire du vin en si peu de temps, on est obligé d’avoir recours à des processus industriels avec des levures aromatisantes avec des goûts de framboise, de banane. Il y en a marre de tout ça, les consommateurs veulent maintenant de l’authentique et du bien fait.
Nous avons changé notre façon de consommer du vin, tout comme la viande, on boit moins de vin mais de meilleure qualité. Selon un expert, les producteurs ont peut-être trop tiré sur la ficelle en vendant n’importe quoi à n’importe quel prix. Donc le client a fini par tourner le dos à cette fête.

À quoi va ressembler le Beaujolais nouveau cette année ?

La qualité globale est plutôt meilleure même s’il faut se souvenir que la moitié de la production va au Japon.
Le vrai problème du Beaujolais nouveau, c’est que s’il ne trouve pas un nouveau marketing plus authentique et plus terroir qui correspond plus à l’air du temps, ça ne fonctionnera pas.
C’est fini les années 80 avec cette démesure et la majeure partie de la production qui est livrée dans la nuit par avion en Asie.
Un spécialiste du vin a fini par lâcher "à ce rythme-là dans 10 ans on n’en parlera plus beaucoup".

 

Samuel Etienne pour le Livre du jour

Un très beau livre pour tous les passionnés de course à pied et ils sont de plus en plus nombreux : Les plus beaux endroits pour courir de Mathieu Le Maux et Nicolas Gardon.

Ce livre, c'est littéralement un Tour du monde des plus beaux endroits pour courir qui nous emmène en Amérique du Nord et du Sud, en Asie, en Afrique, en Océanie et en Europe bien sûr. Une centaine d'étapes avec à chaque fois une magnifique photo, à même de faire rêver les coureurs. Les photos ont vraiment été choisies avec soin, et même pour quelqu'un qui n'a jamais fait de sport de sa vie, feuilleter le livre est un bonheur.

À chaque étape, des infos techniques sur la course proposée, distance, dénivelé, difficultés et un court descriptif qui vous explique pourquoi le coureur que vous êtes doit aller, au moins une fois dans sa vie, sur le chemin, la route proposée ou la course. Les auteurs présentent aussi certaines des courses les plus célèbre au monde comme le marathon de New-York ou de Berlin.

Pour ceux qui n'ont pas l'esprit de compétition, on leur parlera du bonheur de courir pieds nus sur la plage de Copacabana, à Rio, le long de la côte de Granit Rose, en Bretagne, à Florence en Italie, ou encore en Vallée de Chevreuse mais également en région parisienne.

Un mot sur les auteurs.

Mathieu Le Maux, chef de la rubrique sport du magazine GQ et auteur d'un excellent "Dico du Running", est marathonien lui-même.
Nicolas Gardon, rédacteur en chef adjoint de Jogging International, premier magazine de running en France, est également un grand coureur.

Les plus beaux endroits pour courir, aux éditions Grund, une bonne idée de cadeau de Noël pour un parent ou un ami sportif.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, on part dans l'espace !

Avec Thomas Pesquet. Le normand décolle ce soir souligne Paris Normandie qui consacre trois pages à l'événement.
Le spationaute qui va emmener avec lui un petit peu de sa région. Ouest France rappelle qu'il va mener des expériences pour l'université de Caen qui s'intéresse au vieillissement accéléré dans l'espace. Thomas Pesquet testera aussi les dispositifs miniaturisés d'une société du Calvados pour contrôler les paramètres physiologiques.
La Normandie donc et un bout de Bretagne aussi à bord de la station spatiale internationale. Puisque dans le vaisseau du spationaute, il y aura des conserves Hénaff. Et le menu est détaillé par Aujourd'hui en France : épaule d'agneau confite à la sauge, joue de bœuf à la bourguignonne, suprême de volailles aux morilles. Des recettes réalisées par Alain Ducasse et Thierry Marx et mises en boite par Hénaff, l'une des rares entreprises habilitées à transporter et à conditionner de la viande pour l'espace.

La personnalité du jour, un retraité dont la maison n'existe pas !

Et pourtant, depuis 25 ans, René vit avec sa femme Amélie dans le Finistère, près de Morlaix. Comme les facteurs le connaissent bien, le courrier est toujours arrivé. Mais il y a peu, alors que leur fille envisageait de revenir au bercail, ils se sont rendus compte que leur adresse n'existait pas. Hent-ar-Penker, à Lanmeur est une adresse introuvable. Le GPS non plus ne trouve pas leur maison et pour cause, la rue est désignée comme étant celle d'une autre commune voisine.
La mairie de Lanmeur a donc pris une délibération début septembre pour faire reconnaitre cette rue sur son territoire. En attendant, rien n'a bougé se désespère le couple de retraité, dans l'édition du soir de Ouest France, qui s'inquiète : "qu'en sera-t-il si le Samu doit intervenir la nuit ?"
Et comme René et Amélie ne sont pas les seuls dans cette situation, ils ont décidé de rencontrer la déléguée locale du défenseur des droits. Elle devrait faire remonter l'affaire auprès du cabinet de Jacques Toubon.