Un coup de frein au business du changement de genre, un coup d'épée contre la pieuvre du trafic de drogue et un coup de canif contre le Guide Michelin

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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, un rapport sénatorial sur les mineurs qui décident de changer de sexe, 656 personnes sans domicile fixe qui ont perdu la vie en 2023 et l'opération de police de grande ampleur à Marseille contre le trafic de drogue.

Pas mon genre 

C’est potentiellement « l’un des plus grands scandales éthiques de l’histoire de la médecine » écrivent les sénateurs dans un rapport que le Figaro s’est procuré en avant-première. Rapport sur ces mineurs qui décident et que l’on encourage à changer de sexe. Pour l’heure, dans notre pays, il y a une forme d’omerta sur le sujet. Impossible de savoir combien ils sont chaque année, mais leur nombre croit de manière significative.

Il faut dire qu’ils sont encouragés par des militants et même des professionnels de santé qui, au moindre questionnement d’ado, lui conseille de changer de sexe. Heureusement les choses commencent à bouger.

« Partout dans les pays les plus progressistes on fait machine arrière » signale Laurence de Charrette dans son éditorial. « La semaine dernière, nos voisins Anglo-saxons ont décidé de ne plus prescrire de traitements hormonaux aux mineurs. Les Suédois autrefois pionniers dans la déconstruction de genre se mordent les doigts. Partout les experts dénoncent des pratiques médicales inappropriés et dangereuses ».

Et si vous n’êtes pas convaincu, lisez le reportage publié dans le dernier numéro de paris Match sur Chloé ; A 13 ans, cette jeune américaine un peu paumée s’est vu conseillé bien rapidement par un psychologue un changement de genre. 

A ses parents, des médecins brandissent le risque de suicide : « Que préférez-vous ? avoir un fils vivant ou une fille morte ». Alors Chloé a pris un bloqueur de puberté aux effets ravageurs, elle s’est fait opérer pour qu’on lui retire ses seins naissants. 

Aux Etats Unis, la transition de genre est devenue un business raconte Karène Isère…

Seulement à 16 ans Chloé ouvre enfin les yeux. ELle s’aperçoit qu’elle a fait fausse route. Ses médecins, sont déstabilisé. Ses anciens amis trans la rejette, lui intime l’ordre de se taire pour ne pas nuire à la communauté. « C’est un fonctionnement de secte » raconte-t-elle.

Aujourd’hui Chloé est redevenue une fille. Et elle attaque en justice cette cohorte de diafoirus du changement de sexe. 

En France rappelle donc le Figaro, avec un peu de retard, des sénateurs écrivent aujourd’hui qu’il y a tout lieu de croire que « la transition sexuelle des jeunes sera considérée comme l’un des plus grands scandales éthiques de l’histoire de la médecine ». 

Ces morts dont on ne parle pas.

Il y a benjamin, dit le « fisherman », 46 ans, mort à Toulouse.

Un homme dit « Mouss » ou « l’Oiseau », 57 ans, mort à rennes.

Une adolescente de 16 ans retrouvée le 6 mars à sarcelles.

Ils sont 656 a comptabilisé la Croix qui publie leur nom leur âge la date et le lieu de leur décès.

656 sans domicile fixe qui ont perdu la vie depuis début 2023. 

Un hommage collectif sera rendu à tous ces hommes et ces femmes aujourd’hui aux Arène de Lutèce à Paris.

« Tuer la pieuvre du trafic de drogue »

C’est une opération anti-drogue de très grande ampleur raconte le Figaro…

750 policiers sont intervenus hier à l’aube dans 5 cités à Marseille. L’opération devraient durer des semaines. Des moyens sans précédents sont déployés nous assure Christophe Cornevin. Il ne s’agit rien de moins que de « tuer la pieuvre du trafic de drogue » affirme Gérald Darmanin.

On attend évidemment de voir la peau de la pieuvre.

Ce qu’il y a quand même d’étonnant, c’est que personne d’autre, aucun autre journal ne s’est aperçu de quoi que ce soit à Marseille, pas même la Provence qui est quand même aux premières loges.

Non, ce matin la Provence comme toute la presse régionale compte et recompte les étoiles. Parce qu’hier c’était le grand soir…

La piste aux étoiles

Toque blanche, petit livre rouge… Un évènement tellement français !  Il ne manquait que Ragueneau et ses tartelettes amandines.

Hier était dévoilé le palmarès du guide Michelin.

Et par ici la bonne soupe !

« Un Chef varois au Firmament » s’exclame Var Matin, qui salue en titre l’enfant du pays triplement étoilé. 

Et puis il y a ceux qui grimacent. « L’Alsace à la Diète » titre l’Alsace qui note que la Région ne compte aucune nouvelle promotion.

Enfin il y a Stéphane Durand-Souffland qui lui, a mangé de la vache enragée.

Dans le Figaro lisez son papier jubilatoire et évidemment injuste où il assassine le petit livre rouge.

« Le millésime 2024 transpire plus que jamais le consensus mou écrit il. Il est propret, poli, avec raie sur le côté et mocassin ciré », affirme encore le chroniqueur du Figaro, où l’on s’y connait en souliers à glands…

Et de porter de façon magistrale, le coup de fourchette fatal : « Ce guide Michelin est à l’image de ses pneus -conclu-t-il-, un peu de matière et beaucoup d’air… »