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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

C'est écrit en gros, en très gros en Une du Parisien-Aujourd’hui en France : "Frais bancaires : pourquoi ça flambe ?".

Le journal constate, comme vous l'avez peut-être vous-même constaté d'ailleurs, que les banques facturent davantage les particuliers, que les frais bancaires, les frais de tenue de compte notamment, ne cessent de s'alourdir.
Et oui, "avoir de l'argent coûte de plus en plus cher" s'étonne Le Parisien.
La raison est simple : les taux d'intérêts sont si bas que pour votre banquier, faire fructifier votre argent ne lui assure plus la rente nécessaire à la bonne marche de ses affaires.
Ce qui donne, c'est UFC-Que Choisir qui a fait le calcul, une hausse de 2,2% des frais bancaires sur les 12 derniers mois, alors que l'inflation n'a été que de 0,2%.
Le Parisien écrit : "les taux devraient remonter l'an prochain. On verra alors si les frais qui flambent aujourd'hui baisseront dans la foulée".

Vous avez beaucoup entendu parler ces dernières semaines de la réforme du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu.

Modernisation selon certains, usine à gaz pour d'autres. Mais cette réforme, en cas de victoire de la droite à la présidentielle, que va-t-elle devenir ?
La réforme est irréversible, voilà ce que ne cesse de répéter le ministre de l'Économie Michel Sapin.
Mais le journal L'Opinion croit savoir ce matin que c'est loin d'être le cas, qu'après avoir hésité, l'opposition prépare l'abrogation de la réforme.
Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il ne serait pas celui "qui augmente les tâches administratives des entreprises".
Alain Juppé considère également la réforme "inutile". Ses équipes cherchent actuellement les moyens de revenir sur la mesure dès juin 2017.
L'Opinion rappelle que depuis 1960, la droite avait pourtant tenté à trois reprises de mettre en place ce prélèvement à la source. Les vérités d'hier ne sont pas forcément celles de demain.

Dans L'Opinion encore, cet édito : "Les jeunes, les mal aidés de la République".

C'est aussi la Une des Échos : "Emploi des jeunes : l'échec d'une politique".
C'est un rapport de la Cour des Comptes qui le dit, les fameux emplois aidés sont aussi coûteux que peu efficaces.
Le président Hollande avait pourtant fait de la jeunesse la première des priorités de son quinquennat.