2:09
  • Copié

L’épidémie chauvin conjuguée avec une sécheresse printanière met à mal l’agriculture. La sécheresse a déjà atteint un niveau très préoccupant, et qui concerne toute la France.

La sécheresse précoce est un handicap supplémentaire, on est très concerné en Auvergne, je le vois bien autour de chez moi en Haute-Loire la pousse de l’herbe est freinée par une pluviométrie insuffisante, un problème pour les animaux d’élevage qui sont censés faire leur retour dans les pâturages et aussi pour les cultures maraîchères et céréalières qui sont déjà malmenées, alors ce sont éventuellement les forages profonds qui viennent pallier le manque. 

D’ailleurs là sécheresse de surface qui concerne toute la France est vraiment à distinguer de la sécheresse en profondeur. 

Et de ce coté là çà va plutôt pas mal! Le BRGM, Bureau de Recherches Géologiques et Minières indiquait au début du mois de mars, que la situation était satisfaisante avec une bonne recharge des nappes phréatiques avec les pluies hivernales qui ont bien renflouer les stocks. Des pluies qui viennent tout juste d’arriver à leur terminus souterrain- Il faut s’imaginer que le sol est comme du papier buvard-l’eau va s’infiltrer et mettra en moyenne plusieurs mois pour arriver à la nappes sous jacente mais si on commence à tapper dans le stock dés maintenant, il faut prier pour que l’été ne soit pas ultra sec.

D’autant que pour que le sol absorbe l’eau, il faut qu’il soit un minimum perméable!

Et çà c’est de moins en moins le cas avec l’artificialistation des sols, lorsqu’ils sont compactés et impérmeabilisés, que ce soit par des pratiques agricoles inadaptées ou à cause d’infrastructures faisant ruisseler les pluies, Nous en venons à aggraver la situation avec d’un côté une pluviométrie plus irrégulière du fait changement climatique et de l’autre la difficulté croissante pour ces pluies de s’infiltrer en profondeur.Un constat qui a inspiré le mouvement Depave aux Etats Unis -qui veut dire dépaver, pour laisser passer la pluie! On voit des citoyens et des élus eux mêmes qui s’attellent à retirer le béton en ville. Même principe avec l’agro-écologie qui considère que le sol doit pouvoir respirer et ne pas être condamner à devenir une croute infranchissable pour les eaux pluviales.