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Mardi soir, un peu partout en France et dans l’ensemble des pays anglo-saxons, petits et grands enfants vont se déguiser pour Halloween. Mais tout n'est pas autorisé.

Monstres, sorcières, vampires… Mardi soir, pour Halloween, on devrait voir dans les rues un défilé de costumes effrayants. Mais savez-vous qu'on ne peut pas porter tout ce que l'on veut ? 

En 2015 déjà, dans certains départements comme les Alpes Maritimes, la police municipale avait interdit les déguisements qui comportaient des armes factices et objets apparemment dangereux, et ce pour prévenir toute anxiété des populations dans des périodes encore très sensibles. En février 2016, la mairie de Dunkerque avait même interdit certains déguisements militaires et religieux.

Des déguisements qui peuvent susciter la panique. Cette année, avec la nouvelle loi de sécurité intérieure et de lutte contre le terrorisme, les interdictions vont se durcirent. La police administrative, qui a pour mission de protéger l’ordre public, est chargée de prendre les arrêtés qui interdisent, par exemple, les habits de clowns, qui rappellent trop les clowns malfaisants dont le seul but est de terroriser les populations. En 2009, un premier décret, nommé "décret anti-cagoule", a interdit de dissimuler volontairement son visage lors d’une manifestation publique. 

Qui des armes factices ? Une loi du 11 octobre 2010, quant à elle, a interdit le port d’accessoires et de vêtements qui dissimulent également le visage. Cette loi a pour exception diverses situations, comme la célébration de fêtes ou de manifestations traditionnelles, parmi lesquelles Halloween. Mais des arrêtés municipaux interdisent de leurs côtés port d’armes factices.

Les consignes du ministère. Mais rassure-vous, il est toujours possible de porter les canines de Dracula, une cape ou du maquillage. La police nationale s’est fendue d’un message sur les pages du ministère de l’Intérieur sous le titre "amusez-vous en toute sécurité". Il est expressément demandé, et non recommandé, de ne pas porter d’armes factices, de ne pas utiliser des pétards et de porter des déguisements visibles la nuit et donc fluorescents, et de ne pas célébrer la fête dans les espaces publiques.

En cas de non-respect des règles, le contrevenant peut se voir punir d'une amende allant de 11 à 35 euros, voire pour comportement résolument menaçant, de six mois de prison et 7.500 euros d’amende. Halloween peut coûter cher.