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SAISON 2015 - 2016, modifié à

Chaque matin, Anne Le Gall nous présente une nouveauté ou une innovation pour faciliter notre quotidien.

Consommation innovante : une combinaison de surf  "nouvelle génération" plus écolo que les anciennes générations

Ces combinaisons ne contiennent plus de Néoprène, comme ça se faisait depuis les années 50.
Le Néoprène est un matériau qui a l'avantage de bien résister à l'eau de mer, au rayonnement solaire mais sert également à garder la chaleur.
Le problème c'est qu'il est issu du pétrole et donc polluant.
Ici, dans ces combinaisons fabriquées par Patagonie, le néoprène a été remplacé à 85% par un caoutchouc naturel et c'est une première mondiale. 

Se passer de néoprène, est-ce ça a vraiment un impact sur l'environnement ?

Oui, même s'il reste un peu de caoutchouc synthétique dans la composition pour la solidité des produits.
Mais le fabricant assure que l'utilisation de caoutchouc naturel, à base de plantes au lieu du pétrole, réduit de 70%  les émissions de CO2 dans la production par rapport au Néoprène.
20 modèles de ces combinaisons arrivent sur le marché à partir de cet été.
Les prix démarrent à 175 euros et montent jusqu'à plus de 600 selon les modèles.

Est-ce que le monde du surf mise de plus de plus sur la tendance écolo et le recyclage ?

Oui comme pour beaucoup de sport nature. L'argument du naturel et de l'écoconception deviennent de plus en plus des arguments de vente.
Un autre exemple : récemment la marque de produit de nautisme Tribord (Décathlon) a en partie remplacé certains plastiques de ses chaussons de surf par de la poudre de coquille d'huitre broyée.
Cette poudre entre pour 15 % dans la composition du chausson.

Le chausson reste-t-il souple ? 

Il reste aussi souple, aussi étanche  et aussi adhèrent. Les prototypes ont été testés par des professionnels du nautisme et notamment un champion du monde de surf, Nicolas Capdeville.
La marque Tribord n'exclut pas à l'avenir d'intégrer de la poudre de coquillage dans d'autres articles de nautisme.

Ce qui serait une belle façon de recycler une partie les 250.000 tonnes d'huitres ou de  St Jacques que l'on jette chaque année et dont une autre partie est aussi utilisée pour fabriquer de la peinture blanche pour les routes.