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SAISON 2016 - 2017

Audi et Volvo qui vont installer l'assistant vocal de Google avec qui on peut littéralement entrer en conversation parce qu'il vous connait.

C'est un défi pour nos constructeurs Renault et Peugeot-Citroen.

On a beaucoup parlé de ces assistants vocaux, dans les foyers, qui obéissent à la voix : "Allume la lumière". "À quelle heure ai-je rendez-vous chez le docteur ?" ou "Quel temps fera-t-il ce week-end ?".
Ça y est, ces assistants vocaux entrent dans les voitures. En l'occurrence, Audi et Volvo qui vont installer l'assistant vocal de Google avec qui on peut littéralement entrer en conversation parce qu'il vous connait. Et plus vous parlez, plus il vous connait, c'est pour cela que l'on parle d'intelligence artificielle.
C'est à dire que si vous êtes fatigué ou qu'il vous entend bailler, il va vous proposer votre morceau de rock préféré.

Google va-t-il finir par carrément prendre le contrôle de la voiture ?

Bien sûr ! À force de vous aider, le risque, c'est bien de voir Google vous dominer et vous mener par le bout du nez.
"Arrête toi dans telle station essence". Une station Total parce que Google aura passé, au préalable, un accord Commercial avec Total.
Ou encore : "Dis-donc, pour tes pneus, il faut les changer, va donc chez Speedy !".
Mais aussi "Dis-donc, il faudrait que tu changes de voitures. Achète telle ou telle marque".

Et ça, ça s'appelle se faire ubériser !
C'est à dire qu'entre l'automobiliste et sa voiture, il y a désormais un invité surprise : Google.
Google qui maitrise la relation client, et qui est donc en mesure de capter toute la marge bénéficiaire, au détriment des fabricants de pneu ou de voitures qui perdent cette relation directe avec le client et qui deviennent ce que l'on appelle, des fournisseurs de second rang.

Que peuvent faire les constructeurs automobiles ?

Pas grand chose. ils essayent de lutter en développant leur propre système d'intelligence artificielle.
C'est pourquoi Renault, par exemple, a racheté la semaine dernière toute la recherche française d'Intel (400 ingénieurs) justement pour s'imposer dans ce secteur crucial de l'intelligence embarquée et ne pas laisser Google au volant.