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SAISON 2015 - 2016

Axel de Tarlé, Sophie Larmoyer, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

Axel de Tarlé pour l'économie

A la Une de l'économie : "La carte postale fait de la résistance" à lire sur 20minutes.fr

Peut-être avez-vous envoyé des cartes postale cet été mais, à l'heure des réseaux sociaux comme Instagram et autres Facebook et Twitter, on continue d'envoyer des cartes alors que la lettre manuscrite a disparu.
Il s'en vend environ 150 millions chaque année avec en moyenne deux cartes par an et par Français.
80% des cartes postales sont envoyées l'été entre juin et septembre.

Pourquoi est-ce que ça marche toujours ?

La carte postale nous tend les bras sur le présentoirs, elle flâne dans la boutique et on l’achète par impulsion, d’ailleurs il est fréquent que l’on oublie de l’envoyer après. On sait que cette carte va faire plaisir, que notre maman la fera trôner sur la porte du frigidaire dans la cuisine ou sur la commode de l'entrée.
Et puis, elles sont généralement jolies avec de beaux paysages de nos lieux de vacances.
 
Il existe trois grands motifs de carte postale. Celles illustrant la nature, celles des grands monuments (comme la Tour Eiffel qui représente 70% des cartes envoyées) et celles plus folkloriques comme la recette de la Moussaka pour la Grèce ou de la bourrée auvergnate.
Il faut dire que les cartes représentant une pin-up dénudée sont passée de mode.

Sophie Larmoyer pour la presse internationale

Un regard sur l’étranger avec l’enquête d’un magazine en ligne américain, The Intercept, qui détaille le pedigree du PDG de l’application la plus téléchargée depuis début juillet : Pokémon Go.
Pokémon Go c’est ce jeu de "réalité augmentée", qui a transformé des millions de gens en "chasseurs de Pokémons" et accessoirement en zombies semblant filmer dans le vide en marchant avec leurs smartphones.

Pour pister le Pokémon, vous devez autoriser l’application à avoir accès en permanence à votre localisation et à la caméra de votre smartphone.
Pendant que vous jouez, tranquillement, les petits pokémons avalent peut-être vos données personnelles. Cette question de la confidentialité des données des joueurs a été soulevée par de nombreuses autorités compétentes.

D’où cet intérêt pour le profil de John Hanke, le papa de l’appli Pokémon Go ?

C’est un spécialiste de la cartographie et de la géolocalisation. En 2004, Google lui rachète sa société d’imagerie satellitaire, Keyhole, qui a été financée notamment par la CIA et qui deviendra Google Earth, bien connue aujourd’hui.
Voilà donc John Hanke qui, très rapidement chez Google, devient le responsable de tout ce qui touche à la localisation. Notamment l’envoi des fameuses Google cars sur toutes les routes du monde, ces voitures équipées de capteurs et d’appareils photos, chargées d’immortaliser la moindre maison et de « numériser » la Terre, en quelques-sortes.
Ce que rappelle le magazine en ligne The Intercept, c’est que ces petites séances photos ont provoqué un énorme scandale.

C’est ce qu’on a appelé l’affaire Wi-Spy.

Où l’on découvre que pendant plusieurs années, les voitures ont aussi capté sur leur passage les données qui transitaient sur les réseaux Wi-Fi non protégés. Des centaines de millions d’adresses internet, des mots de passe, les recherches web des gens, des dossiers médicaux ou bancaires ou encore des fichiers vidéo.
Il y a eu des enquêtes et des plaintes, aux Etats-Unis et un peu partout dans le monde. La ligne de défense de Google, ça a d’abord été : "Ce n’est pas vrai on n’a récupéré aucune donnée" avant de déclarer "ah si, un peu, mais on n’a pas fait exprès" pour enfin mettre en cause un bouc émissaire, "un ingénieur un peu trop entreprenant".
En réalité, un rapport de la Commission fédérale des communications américaine a fini par montrer que l’ingénieur en question avait informé et même mis en garde ses supérieurs dont John Hanke, le papa de Pokémon Go.
D’ailleurs, pour revenir à ce jeu qui est le véritable carton de l’été, la toute première semaine d’existence du jeu, des joueurs se sont aperçus que l’application accédait à la totalité de leurs comptes Google, ils s’en sont étonné.
La société créatrice de Pokémon Go, a reconnu "une erreur", tout en promettant n’avoir récupéré aucune donnée.
Amis chasseurs de Pikachus, vous voilà prévenus !

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

Trois unes dans la Presse quotidienne régionale

Vos journaux régionaux font le décompte de leurs médailles olympiques comme l’Écho Républicain, qui en compte trois pour l'Eure-et-Loir. La troisième hier, en argent, pour le handballeur Valentin Porte.
C'est un autre héros qui fait la Une de La Voix du Nord : Mark Moogalian, qui était intervenu il y a un an contre le terroriste du Thalys. Le quinquagénaire gravement blessé à l'époque dit vouloir reprendre une vie à temps plein.
Enfin, l'Est Républicain a trouvé le camping le moins cher de France à Mélisey en Haute-Saône. Cinq euros la nuit pour les adultes et gratuit pour les enfants ou les chiens. Le propriétaire qui a attendu 40 ans pour pouvoir s'offrir des vacances plaide pour un camping du coeur.

L'histoire du jour nous emmène à Toulouse, dans le quartier de la Faourette.

Où un immeuble vieux de quatre ans tombe littéralement en ruine. Aujourd'hui en France décrit des fissures dans lesquelles on peut glisser la main, des infiltrations dans les appartements et encore des balcons qui menacent de s'effondrer. Les habitants s'inquiètent et notamment Dominique ne veut même plus recevoir ses petits enfants chez elle. Catherine explique, elle, être le moins souvent possible à la maison. Certains étais placés sous les balcons sont déjà tombés. Le bailleur qui évoque la fissure d'une canalisation d'eaux usées, assure que rien ne remet en cause l'occupation normale des logements. Les balcons ont quand même été condamnés et un périmètre de protection mis en place autour des terrasses en rez-de-chaussée.

Les habitants vont demander aujourd'hui une expertise en référé et porter plainte pour mise en danger de la vie d'autrui.

 

 

Eva Roque pour le programme télé

Still Standing, qui passera à la trappe ? Du lundi au vendredi sur D8 à 19h15

C’est le jeu de l’été sur D8 présenté par Julien Courbet, un jeu de culture générale avec 25.000 euros à la clé.
Pour ça, un candidat en affronte dix autres sous forme de duels à travers des questions assez classiques.
Des questions faciles au début, et puis de plus en plus difficiles comme dans les autres jeux télé.

C’est dans la mise en scène que se cache le secret de ce programme. Une mauvaise réponse et le sol se dérobe sous les pieds du candidat qui tombe dans une trappe.
Julien Courbet se régale d’ailleurs puisque c’est lui qui déclenche l’ouverture de la fameuse trappe, et le fait évidemment quand le candidat ne s’y attend pas.
La production use de ralentis pour que nous profitions des visages surpris, voire effrayés des perdants qui disparaissent en une seconde. Rassurez-vous, ils tombent de deux mètres de haut dans une fosse de mousse avec les pompiers à proximité.

Est-ce une production made in France ?

Le jeu est développé par une société française mais il s’agit de l’adaptation d’un format israélien. Israël, où les chaînes du monde entier viennent faire leur marché pour des émissions comme Rising Star vu sur M6 ou pour des séries comme Homeland.
D8 multiplie les initiatives en matière de jeu. Avec Still Standing ou encore ce jeu 100% français comme son nom ne l’indique pas : Guess my age, diffusé en début d’été.
Pendant ce temps, TF1, traditionnellement la chaîne des jeux, peine à trouver de nouveaux formats.
D’ailleurs, pour la petite histoire, TF1 avait acquis Still Standing en 2012, avait réalisé un pilote avant d’abandonner le projet.