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Invité de l'émission "Quotidien" ce jeudi, Nicolas Sarkozy a employé le mot "singes" à la place du mot "nègres" en évoquant l'oeuvre d'Agatha Christie. Les réactions ne se sont pas faites attendre sur les réseaux sociaux. Le Mipcom, organisé à Cannes tous les ans, ne se tiendra pas cette année. Du moins, pas en physique. Depuis ce jeudi, une pétition pour appeler les utilisateurs de Netflix à annuler leur abonnement a recueilli 600.000 signatures. Neve Campbell sera bel et bien de retour dans le cinquième volet de la saga "Scream".

Une séquence qui fait parler depuis quelques heures

Ce jeudi soir, l’émission "Quotidien" sur TMC recevait Nicolas Sarkozy. L’ancien président était venu assurer la promotion de son nouveau livre, "Le temps des tempêtes". Et il a créé sa propre tempête au cours de l’interview, quand il s’est lancé dans une association d’idées qui a choqué.

Pour résumer, Nicolas Sarkozy parle du mot "singe" et pense aux "Dix petits nègres" d’Agatha Christie ?

C’est exactement ça. Il y a quelques semaines, la maison d’édition française d’Agatha Christie a décidé de changer le titre des "Dix petits nègres", qui s’appellera désormais "Ils étaient dix". Un changement qui intervient alors que le titre original du livre avait été changé dans les années 80.

Cette dénonciation pour le moins maladroite d’une société où "on ne peut plus rien dire", n’est pas passée inaperçue, pas plus que l’absence de réponses de la part de l’équipe de "Quotidien".

Sur les réseaux sociaux, les voix se sont rapidement élevées, du côté des opposants politiques à Nicolas Sarkozy, mais pas seulement. L’autrice et militante Rokhaya Diallo a fait mine de s’interroger innocemment sur Twitter : "Mais ?? Quelle partie de la population notre ancien Président croit-il offenser quand il prononce le mot "singe"?".

Le Mipcom n’aura pas lieu.

Le grand marché des programmes, organisé à Cannes tous les ans, ne se tiendra pas cette année. Du moins, pas en physique.

À l’origine, les professionnels des médias venus du monde entier devaient se retrouver au Palais des festivals pendant trois jours, du 12 au 14 octobre prochain, pour découvrir ou faire découvrir les nouveautés. C’est au Mipcom que les producteurs vendent leurs nouveaux programmes et que les chaînes font leur marché.

C’est annulé à cause du Covid-19 ?

Exactement. Vu la situation sanitaire, ReedMidem, l’organisateur du salon, a préféré annuler pour se concentrer sur une édition virtuelle du rassemblement, baptisée Mipcom Online+. Laurine Garaude, en charge du MIPCOM chez ReedMidem, a expliqué cette décision dans un communiqué.

"Nous avons toujours été clairs : nous n'organiserions la version physique de l'événement que si les conditions le permettaient. Face à l'incertitude persistante autour du COVID-19 et aux restrictions de déplacement accrues à l'international, nous pensons que MIPCOM Online+ est la façon la plus efficace d'aller de l'avant et de rassembler la communauté internationale du monde de la télé", a-t-elle expliqué.

Qu’est-ce qu’il advient de CanneSéries ?

La troisième édition du festival de séries, qui devait être organisée en parallèle du MIPCOM, est maintenue. Du 9 au 14 octobre, des projections seront organisées, des rencontres avec des scénaristes, des producteurs, et il y aura bien sûr la compétition. Le palmarès sera dévoilé le 14 octobre lors d’une soirée où les spectateurs découvriront aussi en avant-première les deux premiers épisodes de la saison 4 de "Dix pour cent".

Depuis ce jeudi, une pétition pour appeler les utilisateurs de Netflix à annuler leur abonnement a recueilli 600.000 signatures.

En cause, la présence sur le service de streaming du film français "Mignonnes". Le film de Maimouna Doucouré avait déjà fait l’objet d’une polémique lors de la publication de l’affiche créée par Netflix pour en assurer la promotion à l’international. Les voix s’étaient élevées pour dénoncer cette sexualisation des jeunes héroïnes du film, qui entrent à peine au collège.

Netflix s’était excusé.

Oui, parce que l’affiche ne correspondait pas du tout au propos du film. Netflix a fait part de ses regrets pour ce faux pas marketing, et on pensait l’affaire enterrée. Jusqu’à la création de cette pétition, dont l’auteur dénonce un film qui "exploite les enfants" et crée "une atmosphère gênante". Jeudi, le hashtag #CancelNetflix était en tête des sujets les plus populaires sur Twitter aux États-Unis.

De son côté, une association de parents conservatrice américaine a critiqué le géant du streaming pour avoir changé le poster promotionnel. "En retirant l’affiche, Netflix a peut-être fait plus de mal que de bien, en faisant croire que ‘Mignonnes’ n’était qu’un film innocent sur l’adolescence", a ainsi dénoncé le Parents Television Council.

Pour l’heure, Netflix n’a pas répondu à cette nouvelle levée de boucliers.

Ce ne sera pas sur Netflix mais au cinéma : le retour de Neve Campbell !

Cette nuit, on a enfin eu la confirmation que tous les fans de films d’horreur attendaient : Neve Campbell sera bel et bien de retour dans le cinquième volet de la saga "Scream".

Neuf ans après "Scream 4", un cinquième film a été mis sur les rails au début de l’année, avec deux réalisateurs en vogue qui ont pour objectif de redonner un coup de jeune à la franchise. De quoi lui permettre de retrouver le côté très subversif du premier film, qui avait secoué le genre en se moquant ouvertement de toutes les ficelles des films d’horreur, justement.

Neve Campbell ne sera pas la seule à rempiler.

Non, en effet. Cet été, Courteney Cox et David Arquette ont déjà officialisé leur retour dans les rôles de Gale Weathers et Dewey Riley. Du côté des petits nouveaux, on a appris ce jeudi l’arrivée au générique de Dylan Minnette, l’acteur principal de la série "13 Reasons Why". 

Histoire d’attirer les jeunes qui n’ont pas vu les quatre premiers.