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Alors que le groupe Ferrero a décidé de ne plus diffuser de publicité durant l'émission "Zemmour et Naulleau", le jeu "Call of Duty : Mobile" cartonne en téléchargement et le dessin animé "South Park" n'est finalement pas en ligne du tout sur Amazon prime vidéo et pas en totalité sur Netflix.

Séparation entre Nutella et Paris Première.

Dommage collatéral des saillies islamophobes d’Eric Zemmour à la convention de la droite, la marque Nutella a décidé qu’elle ne mettrait plus de publicité autour du programme "Zemmour et Naulleau" diffusé sur Paris Première. La marque avait été interpellée sur Twitter par le compte Sleeping Giants qui se présente comme un "collectif de citoyen de lutte contre le financement du discours de haine". Ce collectif emploie une technique bien connue sur Internet "le name and shame" qui consiste à nommer quelqu’un ou quelque chose pour lui faire honte. Mission réussie puisque Ferrero a vite réagi et fait savoir qu’elle ne cautionnait pas les propos de Zemmour et donc ne mettrait plus de pub dans "Zemmour et Naulleau".
Une situation qui rappelle ce qui s’était passé en mai 2017 quand une soixantaine de marques avaient fui "Touche pas à mon poste" suite aux dérapages de Cyril Hanouna. Mais comme souvent dans de telles situations, tout le monde avait repris ses bonnes vieilles habitudes une fois les polémiques passées.

Les médias ce sont aussi les jeux vidéo, surtout quand leurs succès sont foudroyants.

Il s’agit bien là d’un succès planétaire. Le jeu "Call of Duty : Mobile" a été téléchargé 100 millions de fois en une semaine, ce n’était jamais arrivé dans l’histoire des jeux sur smartphone.
À titre de comparaison, "Pokemon Go" (lui aussi véritable phénomène) avait attiré un peu plus de 85 millions de personnes il y a trois ans.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le principe de "Call of Duty", vous êtes dans la peau d’un militaire et vous flinguez tout ce qui se présente face à vous. Simple mais terriblement efficace. L’an dernier, le lancement de "Call of Duty 4" avait rapporté plus de 500 millions de dollars pour le seul week-end de son lancement.

Entre Jean-Luc Mélenchon et les chaînes de télé, c’est une histoire compliquée.

Lundi soir, le leader de La France insoumise accordait une longue interview à la chaîne LCI. Un rendez-vous vendu comme un événement par la chaîne info. Et c’est vrai que Jean-Luc Mélenchon avait accordé peu d’entretien depuis son retour de vacances estivales.
Le face à face avec la journaliste Amélie Carrouer dure 50 minutes et se déroule bien. Sauf que le débrief qui suit cet entretien est truffé de critiques contre le député de Marseille qui s’énerve donc sur Twitter et lâche "Le plateau de LCI commentaire de mon interview : ramassis d'éructations et de haine. C'est du journalisme ça ? Heureusement personne ne regarde cette caricature". On serait tenté de se demander "pourquoi diable est-il allé sur une chaîne que personne ne regarde" ?
Mais Jean-Luc Mélenchon n’en est pas à sa première sortie du genre. En 2017, il avait déjà qualifié l’émission "C à vous" sur France de “traquenard”, justement après y être allé.
Lundi soir, un peu plus de 100.000 personnes ont regardé son interview sur LCI. Ce n’est pas un score fou, mais un tout petit plus que personne quand même.

Un mot sur la 13e édition du Pasteurdon.

De nombreuses chaînes de télés et de radios, dont Europe 1, soutiennent cette opération. Vous pouvez faire vos dons pour soutenir l’Institut Pasteur sur pasteurdon.fr ou en appelant le 3620, l’appel est gratuit.

Europe 1 est partenaire du Pasteurdon. À compter de ce mercredi 10 octobre à 9h, il est possible de faire des dons en appelant le 3620 jusqu'à la fin de la campagne, le dimanche 13 octobre à minuit.

À quoi jouent Netflix et Amazon avec la série animée South Park ?

La vie des médias est faite de petits et grands mystères et en voici un tout neuf. Les plateformes Netflix et Amazon s’étaient offertes les droits de la séries South Park, ce qui n’avait pas manqué de réjouir les fans de Cartman, Kyle, Kenny et Stan. Mais rien ne s’est passé comme prévu !
Ça commence avec Netflix qui met en ligne les saisons 15 à 21 mais sans quelques épisodes. Pourquoi ? C’est là que le sujet devient délirant.
Netflix France fait un premier tweet pour dire qu’ils ont été obligé de supprimer quelques épisodes au prétexte qu’ils auraient été censurés en France, ce qui est faux. Puis second tweet : Netflix n’aurait tout simplement pas les droits de certains épisodes, propriété de la société Viacom qui est également propriétaire de la chaîne Comedy qui diffuse South Park.
Quant à Amazon, là c’est encore autre chose, il n’y a tout simplement pas la moindre saison de South Park de disponible.
L’imbroglio est donc total et on en vient à se dire que les deux plateformes ont communiqué un peu trop vite, sans savoir exactement ce que contenait leur contrat.