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Des violences ont été commises contre des journalistes, ce lundi soir, à Paris. Ils étaient venus couvrir l’évacuation de migrants installés sur la place de la République. Mais la tension est rapidement montée avec les forces de l’ordre et plusieurs journalistes ont été pris à partie. Il y aura une nouvelle loi audiovisuelle l’an prochain, elle a pour objectif de lutter contre le piratage. L’Institut Pasteur a décidé de porter plainte contre le réalisateur du documentaire complotiste "Hold Up", Pierre Barnérias. Joe Biden accordera ce mardi soir sa première interview télé depuis l’élection. Il a choisi NBC.

Des violences commises contre des journalistes, ce lundi soir, à Paris.

Ils étaient venus couvrir l’évacuation de migrants installés sur la place de la République. Mais la tension est rapidement montée avec les forces de l’ordre et plusieurs journalistes ont été pris à partie. Parmi eux, Rémy Buisine du média en ligne "Brut". Il a l’habitude de couvrir des manifestations, notamment celles des Gilets jaunes. Mais ce lundi, il a été particulièrement surpris de la réaction des forces de l’ordre. Il s’est retrouvé au sol, où un policier l’a frappé. Rémy Buisine, qui  interrogé par un autre journaliste, présent place de la République, ce lundi soir, Taha Bouhafs.

Taha Bouhafs qui faisait partie des journalistes et de leurs représentants reçus ce lundi par Gérald Darmanin

Et la rencontre ne s’est pas bien passée. Les journalistes ont tous quitté la réunion, avant la fin prévue. Ils disent ne pas avoir été entendus par le ministre de l’Intérieur, qui les avait conviés pour évoquer le projet de loi Sécurité globale, dont l’article 24 est dénoncé de toutes parts. Ils demandent maintenant à être reçus par le Premier ministre.

Il y aura une nouvelle loi audiovisuelle l’an prochain.

Cette loi a pour objectif de lutter contre le piratage. C’est ce qu’a révélé Aurore Bergé ce lundi. La Présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée nationale était l’invitée de Public Sénat. Avec cette annonce, le gouvernement veut montrer au monde de la culture qu’il ne l’oublie pas. Les industries du disque, du spectacle, du cinéma et bien d’autres encore sont frappées de plein fouet par la pandémie depuis plusieurs mois maintenant.

Les radios françaises s’associent pour répondre aux nouveaux usages.

Près de 200 stations françaises, publiques et privées, ont conclu un accord cette semaine avec l’agrégateur britannique Radio Player. C’est lui qui a été chargé de créer l’application Radio Player France, qui regroupera les flux mais aussi les podcasts de toutes les stations concernées. Cette association rappelle celle de TF1, France Télé et M6 pour la plateforme de streaming Salto, dont on va parler dans quelques instants avec son patron, Thomas Follin. En se regroupant, les 200 radios espèrent être plus fortes pour mieux s’adapter aux évolutions récentes, comme les enceintes ou les autoradios connectés et les sites de streaming.

Un documentaire qui risque de faire parler

Et si la promesse des énergies vertes n’était qu’un leurre ? C’est la question que pose le documentaire “La Face cachée des énergies vertes”, diffusé ce mardi soir à 20h50 sur Arte. On a beaucoup présenté les éoliennes ou les voitures électriques comme la solution pour limiter la pollution des centres-villes et la production de gaz à effets de serre. Mais pour les produire, il faut des métaux rares, et leur extraction impacte négativement d’autres régions du globe. D’où cette idée d’un mirage écologique, comme l’a expliqué à Louise Bernard le co-réalisateur du film, Jean-Louis Perez. C’est un projet basé sur le livre "La guerre des métaux rares" de Guillaume Pitron, qui a également co-réalisé le film, et il a fallu deux ans pour le mettre en boîte. De longues enquêtes ont été nécessaires et il a été compliqué de tourner dans certaines régions, notamment en Chine. On a demandé à Jean-Louis Perez si le produit final n’était pas un peu pessimiste. "La Face cachée des énergies vertes", c’est ce mardi soir à 20h50 sur Arte. Le documentaire est déjà disponible sur Arte.tv et le sera jusqu’au 22 janvier prochain.

L’Institut Pasteur est en colère.

La fondation a décidé de porter plainte contre le réalisateur du documentaire complotiste "Hold Up", Pierre Barnérias. C’est ce qu’a révélé "Libération". Parmi les nombreuses affirmations farfelues que comporte le documentaire, l’Institut Pasteur est accusé d’avoir créé des souches antérieures de coronavirus. C’est un nouveau revers pour Pierre Barnérias. Depuis la mise en ligne de "Hold Up", de nombreuses personnalités qui y apparaissent ont dénoncé le propos du film, et ont demandé à en être retiré. C’est notamment le cas de l’ancien ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, qui s’est dit scandalisé par les thèses défendues dans le film. 

L’une des dernières nouveautés de Netflix est loin d’être un échec

Ça s’appelle "Le Jeu de la dame" et 62 millions d’abonnés à Netflix en ont regardé au moins 2 minutes pour ses quatre premières semaines. C’est un record historique pour une mini-série de fiction, selon le géant du streaming. Seule une autre mini-série avait fait mieux, mais il s’agissait d’un documentaire : l’an dernier, 64 millions d’abonnés avaient donné sa chance à l’improbable succès "Tiger King, au royaume des fauves".

Snapchat casse sa tirelire pour contrer TikTok

Le réseau social très prisé des ados va offrir un million de dollars par jour aux utilisateurs les plus populaires de sa nouvelle fonctionnalité, baptisée "Spotlight". Snapchat s’adapte pour permettre aux internautes de diffuser leurs créations à tous ses utilisateurs, si l'algorithme les juge suffisamment fédérateurs. Jusqu’ici, les vidéos du réseau social étaient réservées au cercle d’amis de ceux qui les publiaient.

La première interview de Joe Biden

Le président-élu accordera ce mardi soir sa première interview télé depuis l’élection. Il a choisi NBC. Et ce n’est pas un hasard s’il parle aujourd’hui. Ce lundi, le Michigan, l’un des Etats clés de cette élection, a certifié ses votes, lui offrant ses 16 grands électeurs. L’administration a entamé un processus formel de transmission du pouvoir, processus que Donald Trump affirme avoir encouragé - même s’il refuse toujours d’admettre qu’il a bel et bien perdu.