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Canal+ est accusé d’avoir censuré le documentaire "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste" de Marie Portolano. Une partie du film aurait été coupée après le montage car il mettait en cause Pierre Ménès, chroniqueur foot de la chaîne. Des femmes journalistes de sport viennent de créer un collectif, "Femmes journalistes de sport" et de signer une tribune dans le journal Le Monde. Il n’y aura pas de 27e année des "Z'amours", le jeu qui teste les connaissances des couples sur leur partenaire ne plairait plus à France Télévisions. Pour la remplacer, le groupe public souhaite miser sur un programmes intitulé "Les Invincibles". Parmi les animateurs testés pour présenter ce nouveau rendez-vous, Nagui et Bruno Guillon, qui présente les Z’amours depuis trois ans. Une nouvelle émission de dating débarque ce lundi soir sur M6, elle s'intitule "Et si on se rencontrait ?".

Canal + accusé d’avoir censuré un documentaire. 

Ce dimanche en fin d’après-midi, la chaîne cryptée diffusait “Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste”, un documentaire édifiant sur le quotidien des femmes journalistes de sport. Quotidien fait de violences sexistes dans les rédactions et à l'extérieur aussi. En début de soirée, le site d’information “Les Jours” révèle qu’une partie du film aurait été coupée après le montage car il mettait en cause Pierre Ménès, chroniqueur foot de Canal +. Des séquences enlevées à la demande de la direction des Sports. 

On sait ce que contenaient ces séquences ? 

D’après Les Jours, la réalisatrice du documentaire, Marie Portolano y confrontait Pierre Ménès à deux atteintes sexuelles qu’il aurait commises. Un baiser forcé à Isabelle Moreau, une image diffusée en direct, à l’époque. Quelques années après, la journaliste pleurait en revoyant les images dans la version initiale du documentaire. Séquence qui ne sera donc jamais diffusée. Tout comme celle qui concernait directement la réalisatrice du documentaire. À la fin d’une des émissions du Canal Football Club, Pierre Ménès aurait soulevé la jupe de Marie Portolano et l’aurait attrapé par les fesses. Hors antenne, mais devant ses collègues et le public du plateau. En guise de réponse Pierre Menes affirmait dans le documentaire “ne pas comprendre pourquoi elle s’était sentie humiliée”, et que : “ne plus pouvoir rigoler avec une femme, c’était ça le sexisme”. Autant de passages coupés par Canal +,  d’après le site Les Jours. 

Des femmes journalistes de sport, qui veulent plus de visibilité dans les médias. 

Elles viennent de créer un collectif, “Femmes journalistes de sport” et de signer une tribune dans le journal Le Monde. Elles sont 150 à dénoncer le peu de temps de parole accordé aux femmes dans le domaine du sport. 13% seulement, d’après le CSA en 2020. Elles regrettent de n’être que 10% de femmes sur 3000 journalistes de sport. “Nous voulons être aux premières loges pour raconter, pour commenter, pour analyser, pour diriger. Nous voulons que les femmes soient mieux représentées dans les médias sportifs, plus protégées, plus valorisées. Qu’elles soient plus nombreuses aussi, parce qu’être davantage dans les rédactions permettra, en partie, d’en finir avec le sexisme.” écrivent-elles dans Le Monde. 

Une émission culte de la télévision va disparaître après l’été. 

Vous aurez peut-être reconnu le générique des Z’Amours, émission diffusée chaque matin sur France 2 depuis 26 ans. Il n’y aura pas de 27e année… c’est ce qu’annonce le journal  “Le Parisien-Aujourd'hui en France”. Le jeu qui teste les connaissances des couples sur leur partenaire ne plairait plus à France Télévisions. Le service public préfère désormais privilégier des créations françaises, ce qui n’est pas le cas des Z’Amours. C’était un des engagements de Delphine Ernotte, la Présidente de France Télés, lors de sa réélection à la tête du groupe. Alors quel programme pour remplacer les Z’amours ? Pourquoi pas une nouveauté, d’après Le Parisien, toujours. “Les Invincibles”, un programme de culture générale. Parmi les animateurs testés pour présenter ce nouveau rendez-vous, Nagui et Bruno Guillon, qui présente les Z’amours depuis trois ans.   

Une nouvelle émission débarque ce lundi soir sur M6. 

“Et si on se rencontrait ?”. C’est le nom de cette nouvelle émission de dating. On vous avait annoncé le tournage de l’émission il y a quelques semaines, la voici désormais à l’antenne.  Le concept : assister à la première rencontre entre deux personnes qui se sont déjà parlées mais uniquement en ligne : via des sites ou des applications de rencontre. Ils échangent depuis des semaines, des mois voire des années pour certains... mais sans avoir jamais osé ou pu passer du virtuel au réel. M6 filme leur toute première rencontre physique, dans un château. Les couples doivent ensuite décider de passer le week-end ensemble ou non. Une émission qui veut coller à une réalité, très actuelle : 1 Français sur 3 a déjà cherché l’amour en ligne. Aborder cette thématique dans une émission, c’est pourtant une première.

L’émission se concentre sur cette première rencontre, elle ne suit pas les couples pendant plusieurs semaines. Une première rencontre très différente d’un couple virtuel à l’autre. Toujours forte en émotions, selon le producteur Marc de Suzzoni.

“Et si on se rencontrait”, c’est ce soir à 23h10 sur M6.

Le groupe Facebook travaille sur un nouveau projet de réseau social. 

Un Instagram junior. C'est-à-dire réservé aux moins de 13 ans. Ceux qui n’ont aujourd’hui pas le droit de s’inscrire sur Facebook ou Instagram... en théorie. Le géant américain dit vouloir répondre à une demande de plus en plus forte de ces jeunes, qui cherchent à rester en contact avec leurs amis. Sujet sensible. Car la sécurité des réseaux sociaux est souvent décriée : pédophilie, harcèlement sont souvent pointés du doigt. L’enjeu est donc double pour Facebook : garantir un espace sécurisé pour les plus jeunes, mais aussi habituer une nouvelle génération à l’utilisation de Facebook ou Instagram.