Les manifestations anti-Sissi, les femmes de confort et la demande de Trump au président ukrainien font la Une de la presse internationale

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Alors que la presse égyptienne passe sous silence les manifestations anti-Sissi, un professeur coréen provoque un scandale en comparant les femmes de confort à des prostituées et l'étrange demande de Donald Trump au président ukrainien.

Ariane Lavrilleux en Égypte :
Tous les médias internationaux comme Al Jazeera ou la BBC parlent des manifestations anti-Sissi qui ont lieu au Caire, place Tahrir, à Suez. Pourtant, les médias égyptiens, eux, s’abstiennent.

Corée :
Le professeur d’une université prestigieuse de Séoul compare les femmes de confort (raflées par les Japonais pour en faire des esclaves sexuelles pendant la guerre) à des prostituées. Scandale, ses élèves et ses collègues demandent son éviction. Le tout sur fond guerre commerciale entre Séoul et Tokyo.

Xavier Yvon aux États-Unis :
L’histoire du coup de fil de Trump au président ukrainien pour lui demander d’enquêter sur le fils de Joe Biden.
Un appel passé le 25 juillet dernier depuis la Maison-Blanche vers Kiev. Donald Trump décroche son téléphone pour féliciter Vladimir Zelensky, tout juste élu président de l’Ukraine. Mais ce n’est pas tout... C’est le Wall Street Journal qui a révélé le contenu de la conversation. Par huit fois, Donald Trump incite le tout nouveau président ukrainien à enquêter sur Joe Biden, son fils et des soupçons de corruption liés à une grosse entreprise ukrainienne.
Or Joe Biden, l’ancien vice-président d’Obama, est son principal concurrent pour la prochaine présidentielle.
"Le président a-t-il fait pression sur un dirigeant étranger pour obtenir des infos compromettantes sur un rival politique ?", se demande le New Yorker.
Ce dimanche, "Donald Trump a fini par reconnaitre qu’il avait bien parlé de Joe Biden lors de cet appel, mais sans plus", c’est la Une de tous les sites d’infos.
Furieux, les démocrates réclament la publication de la conversation téléphonique. "Cette affaire va éclipser la semaine de Donald Trump à l’ONU", prédit le Washington Post qui rappelle que le président américain doit notamment rencontrer le président ukrainien mercredi pour parler de lutte contre la corruption.