Ventes record pour les magasins de bricolage cet été : "Le confinement a été un déclic"

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François Coulon, édité par Séverine Mermilliod , modifié à

Europe 1 vous le révèle ce jeudi : les magasins de bricolage ont vu leur chiffre d'affaires grimper de 30% en juin par rapport à 2019, et de 19% en juillet, selon la Banque de France et la Fédération des magasins de bricolage. Reportage dans l'Ouest où des habitants ont découvert une passion pendant le confinement.

Comme de nombreux Français, vous avez peut-être repeint tout votre appartement ou refait votre cuisine en avril, au moment du confinement. L'une des surprises de l'été, c'est que ce boom du bricolage ne s'est pas arrêté, loin s'en faut ! Europe 1 vous le révèle jeudi : les magasins de bricolage ont vu leur chiffres d'affaire grimper de 30% au mois de juin par rapport à 2019 (selon la Banque de France). Et en juillet, leurs ventes ont également augmenté de 19% par rapport à la même période en 2019, d'après la Fédération des Magasins de Bricolage. Illustration dans la région de Nantes où certains ont découvert une vocation.

"On n'arrête pas !"

A Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (Loire-Atlantique), c'est atelier de restauration de portes et de fenêtres chez Jannicke et Philippe. Improvisés bricoleurs pendant les deux mois du confinement, ils ont persisté pendant tout l'été. "On s'est lancés dans le détapissage, la peinture, toutes les barrières, les rembardes, etc. Et aujourd'hui, on continue ! On s'est dit 'il faut qu'on avance', et on a plein de chantiers en route", confie la première.

Du côté de Clisson, c'est Marie-Claude qui a transformé son mari en bricoleur pendant le confinement. "Lui ne bricole pas du tout, et j'ai essayé de l'initier un petit peu. On a refait la cuisine, j'ai fait une cave. On n'arrête pas ! Le confinement a été un déclic."

Du travail "par-dessus la tête"

Agnès, elle aussi, passe beaucoup de temps dans les magasins de bricolage : elle propose ses services aux Français qui ne sont pas nés avec une clé de 12 dans la bouche. "Quand ils étaient confinés, ils ont vu que le lustre pendait depuis trois mois, qu'il y avait du parquet à changer... Leur intérieur est devenu leur priorité. Aujourd'hui, on fait quatre, cinq devis dans l'après-midi : il y a du travail par-dessus la tête", rapporte-t-elle. La tendance ne semble donc pas encore près de s'arrêter.